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Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 25 juin 2008
 

Landouge’s Blues
(Autoproduction – 2008) 
Durée 44’35 – 10 Titres

http://musiczag.free.fr
http://www.myspace.com/zagmusic

Zag a vu le jour la même année que Stevie Ray Vaughan mais ce n’est sans doute pas ce qui l’a conduit vers la guitare d’une part et vers le blues de l’autre, le parcours en commun des deux musiciens s’arrêtant malheureusement à ce point commun du calendrier … Pour ce Limougeaud boulimique de travail et de sons, composer, jouer et enregistrer est une véritable raison d’être et c’est avec diverses fortunes qu’il se livre régulièrement à la création d’albums plus ou moins aboutis mais toujours très fortement empreints de toute la sincérité et de toute la passion qu’il a en lui, et dieu sait si Zag est un passionné ! Revenu de ses escapades celtiques et de sa « Quête du Graal », le guitariste s’en retourne à son blues et à ses folksongs et se les fait tout seul, comme un grand, y posant ses instruments et quelques boites à rythmes et inondant le tout d’une voix éraillée au possible. Quelques belles pièces s’en dégagent tout naturellement …

« Landouge’s Blues » aurait mérité une meilleure production, un meilleur son et même un véritable studio et des musiciens spécialisés dans chacun des instruments que l’on y trouve mais envers et contre tous, Zag a choisi de coucher sa musique pour l’éternité en espérant pouvoir enfin lui offrir de véritables habits taillés sur mesure un peu plus tard, quand un mécène ou plus simplement un producteur aura eu vent de la qualité de son travail. On y trouve tout mais jamais n’importe quoi, le guitariste prenant soin de donner le meilleur de ses capacités en terme d’architecture de morceaux et s’efforçant de combler les diverses lacunes techniques caractéristiques du guitariste qui joue les multi-instrumentistes par beaucoup de sincérité, laissant les soli claquer sur les morceaux les plus rock et la guitare pleurer sur les étapes les plus blues. Si la pop s’invite plus ou moins naturellement à la table de Zag au travers des parties de claviers, c’est plus vers la teneur des textes que l’on se sent attiré, l’artiste prenant du recul sur la vie et se montrant à la fois sombre et chargé d’espoir sur des morceaux comme « Bye Bye Blues », « Loulou », « Le Petit Reggae », « Mes mots », « Amis » … On n’en est encore au stade de la maquette mais l’idée est définitivement là et si une bonne fée se penche sur le berceau de « Landouge’s Blues », ce qui n’est pour le moment qu’une esquisse pourrait bien devenir un joli tableau de maître ! Impossible n’est pas Zag …