Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

FAYA HORNS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 30 juin 2008
 

Faya Horns meets Mad Professor & Joe Ariwa at Ariwa
(Makasound – 2008) 
Durée 57’41 – 14 Titres

http://www.makasound.com
http://www.myspace.com/fayadubreggaedubjazz
http://www.myspace.com/makasound

C’est un projet un peu surprenant qui se pose dans la platine avec cet album né de la rencontre improbable de la section de cuivres du groupe de reggae-jazz français Faya Dub, les Faya Horns, et du bidouilleur jamaïcain Mad Professor accompagné de son complice Joe Ariwa … Rencontre de deux sons autour de la même philosophie, ces de deux mondes qui s’unissent contre nature donnent à l’arrivée non pas un vilain petit canard mais bel et bien un joli cygne tout de jazzy dub vêtu ! Enregistré en seulement deux petites journées et en une prise dans l’antre londonienne de Joe Ariwa, « Faya Horns Meets Mad Professor & Joe Ariwa At Ariwa » s’impose comme un retour en arrière qui ne sombre pas vers le passéisme mais qui nous ramène tout simplement vers les vieux clubs de jazz où le reggae parvenait naguère à prendre ses marques … Visite guidée !

Si l’accent est tout naturellement mis sur les cuivres, l’album ne s’en appuie pas moins sur une section rythmique qui maîtrise à merveille les racines d’un reggae roots des plus délicieux et c’est en saupoudrant le tout de leurs machines et de multiples arrangements à la fois novateurs et respectueux des traditions que les deux invités de marque viennent se fendre d’une production bien travaillée et surtout très ingénieusement pensée. On se sent attiré vers Kingston mais aussi vers New Orleans ou vers New York, les accents brass band apportés de façon très naturelle par les souffleurs parisiens n’en finissant plus de nous enivrer tout au long des « Rasta Dub », « African Warrior Dub », « Innat Tahataf Meens Allah » et autres « Slippery Dub » qui se prolongent l’un vers l’autre de la plus belle des manières, celle de la sincérité musicale et de la spontanéité. S’il convient à ravir en musique de fond voire même en musique d’ascenseur, c’est sans le moindre doute en live et dans des atmosphères plus ou moins confinées que cet album prendra toute sa dimension. Ils ont lancé la machine à La Dynamo de Pantin à la mi-juin, on espère maintenant avoir l’occasion de les retrouver un peu partout dans l’hexagone !