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AERYAL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 24 juin 2008
 

Tenganan
(Dreaming – Musea – 2007) 
Durée 65’35 – 15 Titres

http://www.aeryal.net
http://www.myspace.com/aeryalmusic
http://www.myspace.com/tenganan
http://www.musearecords.com

Arrivé à la musique électronique après avoir découvert Jean-Michel Jarre et « Oxygène » alors qu’il n’était âgé que de sept ans, Miguel Samiez a découvert plus tard François De Roubaix et ses mixes improbables d’instruments synthétiques et d’instruments ethniques et a décidé de construire sa vie dans cette même direction, celle que lui dictaient ces deux maîtres à penser. Après quelques années de créations musicales pour agrémenter des jeux vidéo, le créateur s’est vu inspiré par un voyage à Bali et a décidé de créer non seulement Aeryal mais aussi « Tenganan », un album qui habille des sonorités ramenées de ce voyage à d’autres crées spécialement pour l’occasion. Il en ressort des atmosphères étrangement planantes …

Il faudra bien se résoudre au bout de quelques écoutes à faire abstraction des titres de cette quinzaine de morceaux qui, tout bien pesé, n’en font qu’un seul avec quand même quelques étapes transitoires, pour se concentrer plus longuement sur leur contenu, sur ces atmosphères qu’Aeryal est parvenu à recréer en studio, ces nuées d’insectes qui crépitent dans la platine et ces cloches qui interpellent inévitablement, ces bruits parasites qui n’en finissent plus de mettre les sens en éveil, plongé que l’on est dans des attentes plus ou moins oppressantes qui n’en finissent plus de changer au fil des minutes selon que les sons et leurs enchaînements sont plus ou moins aériens … De pièces longues et fabuleusement redondantes en passages plus brefs et très spontanés, « Tenganan » n’en finit plus de surprendre et l’on vibre différemment selon les tons employés, les xylophones répondant au bruit lancinant de la pluie et les accents guerriers succédant aux bruissements plus délicats de la vie. C’est un mystère auquel Aeryal nous convie, un de ceux qui demanderont beaucoup de temps avant que l’on puisse définitivement les percer et ça tombe bien, ce sera autant de bonnes raisons de se le repasser régulièrement. Public cartésien, s’abstenir !