samedi, 28 juin 2008
Coming to town – Live in Katowice (DVD)
(Metal Mind Records – 2008)
Durée 100’ environ
http://www.oliver-wakeman.co.uk
http://www.myspace.com/oliverwakemanband
http://www.metalmind.com.pl
http://www.myspace.com/metalmindproductions
 Il n’est pas tombé de la dernière pluie et si sa discographie est ponctuée de nombre d’albums et de collaborations avec des pointures du genre de Clive Nolan, Steve Howe ou Tony Levin, Oliver Wakeman n’en est pas moins un artiste capable de composer et d’enregistrer sous son propre nom. Premier rejeton du grand Rick Wakeman du non moins grand Yes, Oliver est un des plus brillants claviéristes du rock progressif et c’est en compagnie de Paul Manzi au chant et à la guitare acoustique, David Mark Pearce à la guitare, Paul Brown à la basse et Dave Wagstaffe à la batterie qu’il s’offre son premier DVD live enregistré dans ce qui semble être devenu le nouveau lieu à la mode en terme de rock progressif, le Wispiański Theatre de Katowice, en Pologne ! Fidèles à leur réputation, les lieux garantissaient une fois encore une perfection saisissante en terme de son mais aussi d’éclairage et c’est totalement débarrassé de tout souci technique que le groupe n’avait plus qu’à faire ce qu’il fait de mieux : jouer !
Alors qu’on l’attendait sur la prochaine tournée de Yes en lieu et place de son père qui avait décliné l’invitation, Oliver Wakeman n’en semblait pas moins décidé à promouvoir ce DVD et grand bien lui en a pris puisque le 40th Anniversary Tour s’est vu annulé à un peu plus d’un mois de son début. On a donc tout le loisir de se consoler aujourd’hui avec un ouvrage qui reprend à une exception près l’intégralité de l’excellent album « Mother’s Ruin » sorti en 2005 et qui laisse éclater tout le talent de composition d’un artiste particulièrement doué et surtout très cultivé pour avoir été à la meilleure des écoles pour ce qui est du rock progressif. Toujours bien mis en avant, les claviers n’éclipsent pourtant jamais les autres instrument ou même une voix particulièrement convaincante et c’est en totale harmonie que les « Don’t Come Running », « The Agent », « Burgundy Rose » et autres « I Don’t Believe In Angels » défilent devant une assistance séduite non seulement par des mélodies parfaites mais aussi par une présentation qui sied particulièrement bien au contexte, Wakeman se montrant très classe avec ses cheveux longs soigneusement posés sur sa chemise ouverte et Pearce en jetant tout autant avec sa Stagemaster violette qui contraste sur le costume noir et la chemise blanche, les deux entourant un Paul Manzi vestimentairement beaucoup plus décontracté mais tout aussi performant. La perfection des plans retranscrit à merveille le plaisir évident du groupe de se trouver là et c’est avec quelques bonus classiques mais bien fichus que l’on se quitte, les plus prompts à se ruer sur l’objet se voyant en prime récompensés par un CD audio enregistré pendant ce même show. C’est votre autoradio qui va être content ! Avis à la population, Oliver Wakeman arrive en ville …
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