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JAMES LABRIE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 24 juin 2008
 

Prime Cuts
(Magna Carta – 2008) 
Durée 57’34 – 10 Titres

http://www.jameslabrie.com
http://www.myspace.com/dreamtheaterjameslabrie

Il est le chanteur du mythique groupe Dream Theater mais comme nombre des membres de cette figure de proue du rock progressif, James LaBrie est un artiste boulimique de travail et de scène qui s’est très largement illustré dans nombre de projets parallèles ayant vu le jour sous la forme de groupes comme MullMuzzler ou Explorers Club mais aussi de tribute albums et enfin d’un opéra rock, « Leonardo : The Absolute Man », autant d’escapades suivies par des fans attentifs et accompagnées par le label New-Yorkais Magna Carta qui compile aujourd’hui dix de ses plus belles œuvres. L’occasion rêvée de retrouver des musiciens particulièrement talentueux tels que Terry Bozzio, Mike Kenneally, Mike Mangini, Steve Morse, John Myung, John Novello, John Petrucci, Trent Gardner, Mike Portnoy et Billy Sheehan sur une seule et même rondelle qui donne des frissons dès son entrée dans la platine et de se rendre compte une fois encore que si Dream Theater est indiscutablement un combo hors normes, chacune des individualités qui le composent n’en est pas moins exceptionnelle ! La preuve en musique …

Cet Ontarien natif de Penetanguishene aujourd’hui installé à Toronto est le détenteur d’une voix d’une rare pureté capable de travailler sur des registres allant du plus délicat au plus puissant et c’est toujours un régal de le voir pousser ses cordes vocales avec tellement de naturel que cela en frôle parfois l’indécence ! On le retrouve ici sur dix morceaux qui ne sont pas forcément les plus connus de son répertoire mais qui ont l’énorme avantage de le présenter sous ses diverses facettes, James LaBrie se montrant particulièrement à l’aise dans ses tributes à Rush (« Red Barchetta ») et à ELP (« A Time And Place ») et tout aussi renversant quand il est question de faire admirer toute l’étendue de ses tessitures sur des moments de pur lyrisme comme « Afterlive » décliné ici dans sa version longue, « Shores Of Avalon », « This Time This Way », « As A Man Thinks » ou encore « No Returning » ! On appréciera tout autant la finesse extrême des instrumentations qui passent de l’acoustique à l’électrique avec toujours le même bonheur et enfin le rendu général d’un ouvrage qui ne se contente pas d’être un simple « Best Of » mais qui s’attache au contraire à entretenir une certaine continuité musicale et à respecter une véritable logique quand il est question de passer d’une œuvre à l’autre. Réécouter au minimum les deux albums de MullMuzzler et les deux autres d’Explorers Club devient très vite un besoin primordial dès que l’on a laissé ces admirables « Prime Cuts » faire quelques rotations consécutives … On sait déjà à quoi s’attendre !