mardi, 17 juin 2008
BritFrench Culture
(Autoproduction – 2008)
Durée 56’58 – 15 Titres
http://www.myspace.com/4fiddle
 Ils sont originaires de l’Eure mais leurs racines musicales sont de l’autre côté de la Manche et c’est non sans avoir été influencés par une culture brit-pop dans laquelle on remarque les Beatles mais aussi les Strokes, Razorlight et tant d’autres encore que les quatre membres de Fiddle nous ont concocté un premier album qui ne manque pas de saveur. Après avoir officié dans divers groupes de lycées, Vincent Lemaître (guitare et chant) et Edwin Noël (guitare) se sont enfin décidés à monter un projet durable en 2006 et c’est après avoir été rejoint par Arnaud Legrand à la basse et Olivier Schuwer à la batterie que Fiddle verra officiellement le jour, s’offrant un premier maxi à peine un an plus tard et commençant à aller se produire de salle en salle dans un triangle ralliant grosso-modo Vernon, Les Andelys et Evreux avec en prime quelques escapades vers Le Havre et Paris. Victime de la valse des batteurs, Fiddle défend aujourd’hui son premier effort mis en boite avec Benoît Malot en compagnie d’Enguerran, son nouveau cogneur …
La pop très british de ces Normands n’est pas sans rappeler celle de formations comme Artic Monkeys, Foo Fighters ou encore Green Day et c’est en mettant tous les atouts de son côté que Fiddle est parvenu à se faire une rondelle totalement autoproduite capable de rivaliser, du moins au niveau du contenu, avec celles des groupes précédemment évoqués. Bien entendu, il manque un vrai bon gros mastering et il subsiste même quelques imperfections au niveau mixage mais des titres comme « Nothing To Say », « Revolution », « Goodbye Mum », « I Wish » ou « End’s Life » laissent entrevoir tellement de volonté de bien faire et de plaisir pris en commun par ces quatre trublions que l’on est prêt à tout leur pardonner, voire même bien pire encore. Avec ses deux guitares qui tracent la route derrière une rythmique débroussailleuse et une voix qui en jette, Fiddle n’a pas fini de rallier des adeptes à sa cause et c’est en emballant le tout dans un packaging qui ressemble à ces compilations que les labels se plaisent à sortir chaque été que le groupe nous présente un « BritFrench Culture » qui porte très judicieusement son nom et qui serait intégralement fait de pièces originales si le groupe ne s’était laissé aller à nous concocter un bien sympathique medley pour mettre un point final à son premier opus. Ceux qui le découvriront par hasard ne manqueront pas de s’en souvenir …
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