Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

NEW DISASTER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 16 juin 2008
 

Last night rites
(Tex-Tone – Cargo Records – Nocturne  – 2008) 
Durée 36’23 – 12 Titres

http://www.newdisaster.com 
http://www.myspace.com/newdisasteratx
 
En direct d’Austin, Texas, les quatre énergumènes qui forment New Disaster nous assènent une nouvelle baffe de pur rock’n’roll comme on aime se les manger avec un premier album qui a tout pour séduire, à commencer par une production signée par un certain Andy Johns qui avait déjà brillé naguère aux côtés de groupes comme les Rolling Stones, Led Zeppelin ou encore les frenchies de Trust. Tassés comme autant de « Jack in the box » à l’intérieur d’un packaging un peu trop serré pour leur talent et leur énergie, Natchet Taylor (guitares et chant), Mark Johnson (basse), Abel Idle (guitares) et Rob Williamson (batterie) s’apprêtent à bondir dès que la rondelle glissera dans la platine et à vous sortir le grand jeu, celui qui farte les tympans et qui décrasse les cervicales ! Effet bœuf garanti …

Non content d’avoir fait un carton plein de son côté de l’Atlantique, New Disaster est bien décidé à venir semer la terreur dans la vieille Europe et s’il faudra pour le moment se rendre en Allemagne, l’autre pays du rock’n’roll, pour aller les découvrir en live, on peut dès à présent se réjouir de trouver dans nos bacs un ouvrage qui n’a rien à envier à ceux produits naguère par Rose Tatoo, les Stooges ou même Guns N’Roses ! Vous l’avez compris, « Last Nite Rites » reprend à son compte une méthode qui date de Mathusalem mais se l’approprie avec une telle classe que les morceaux qu’il renferme explosent sous la dent là où d’autres se contentent de fondre sous la langue, dégageant instantanément des arômes bien caractéristiques et ne manquant aucune occasion de déverser ses invitations à la dépravation sur des auditeurs parfois médusés mais toujours convaincus. On pliera peut-être sous les poids des rythmiques mais on cèdera inévitablement sous celui des guitares, repartant de l’aventure certes un peu cassé mais avec en tête un lot d’hymnes comme « Better Than Wasted », « Highway To Gone », « Down Here In Hell » ou « L.A. Blonde ». Avec un album d’un tel calibre, on se dit que le reste de la scène rock n’a plus qu’a bien se tenir si elle veut garder ses chances d’être en tête d’affiche face à New Disaster ! L’apocalypse a trouvé son nom …