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JOYLINER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 05 juin 2008
 

N.A.I.L.
(Chucks Records – 2008) 
Durée 20’24 – 5 Titres

http://www.joyliner.com  
http://www.myspace.com/joyliner

Joyliner est un groupe de rock, ni plus ni moins, et si sa musique se teinte à la demande de punk ou de pop, c’est pour mieux réaffirmer son attachement à une volonté d’indépendance qui anime le quartet depuis une bonne dizaine d’années. Relativement discrets depuis la sortie de leur précédent maxi en 2005, les Parisiens n’ont pourtant pas perdu pied dans l’océan de louanges qui avait salué sa sortie et se sont concentrés sur un nouveau maxi là où l’on aurait espéré un album, un maxi dans lequel ils brassent une fois encore leurs multiples influences allant de dEUS à Jane’s Addiction en passant par Jeff Buckley ou encore Kat Onoma … Richard Baron (guitare et chant), Nicolas Duthuillé (guitare), Eric Dupérier (basse) et JP Baron (batterie) jouent la carte de la régularité musicale mais aussi de la fidélité et c’est cette fois encore Peter Deimel qui s’est chargé de la production tandis que Mezzo signait de son côté une nouvelle fois l’artwork. On ne change pas une équipe qui gagne …

Ils ont gardé au plus profond d’eux cette aptitude naturelle à créer une musique qui marie au mieux un versant power avec un autre plus pop, cette façon de mélanger les grosses guitares aux refrains entêtants, les rythmiques solides aux mélodies structurées … Alors forcément, ça se bouscule au portillon et si Joyliner a une nouvelle fois décidé de nous laisser sur notre faim au niveau de la quantité, son nouveau maxi aux faux-airs de cuisine nouvelle a peaufiné le travail autour des goûts et a mis les petits plats dans les grands pour que des titres aussi différents que « Not All Is Lost » et « Perfect Strange Attractor » parviennent à se rejoindre au niveau de l’énergie et de la volonté de frapper un grand coup ! Marquée au fer rouge du sceau des sonorités américaines, la musique de Joyliner ramène toujours forcément un peu vers les Posies dont le groupe revendique l’héritage et s’efforce tant que faire se peut de rechercher non pas la simplicité mais plutôt le cachet naturel du rock, celui qui aide à obtenir des morceaux droits comme des I tout autour desquels les accents les plus pop se plaisent à s’enrouler pour que le résultat soit imparable. On se laissera donc envahir par les « Permafrost », « Layers » et autres « Stockholm Syndrome » en espérant que cette fois sera la bonne et que Joyliner pourra désormais récolter les fruits de son travail auprès d’un public enfin touché par la grâce … Affaire à suivre !