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PHENIX pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 06 juin 2008
 

Immortal Flame
(Brennus – 2008) 
Durée 70’30 – 15 Titres

http://www.phenixmetal.fr.st 
http://www.myspace.com/phenixmetal

C’est en Franche Comté que Phénix a vu le jour en 2000 et c’est en s’appuyant très vite sur de solides bases rythmiques que le groupe s’est mis à jouer du heavy metal en s’inspirant de ses modèles directement venus des seventies et des eighties, les Iron Maiden, AC/DC, Deep Purple et autres Manowar … Un premier album sorti en 2002 permettra au combo d’aller se produire en compagnie de Killers, Shaman, Revenge ou Misanthrope et c’est avec son successeur, « Wings Of Fire », que l’ancien line up foulera pour la première fois les scènes germaniques. Remodelé dans sa chair, Phénix se composait en 2007 de Sébastien Treve et Laurent Obermeyer aux guitares, Bertrand Gramond au chant, Anthony Phelippeau à la basse et Eric Brezard-Oudot aux drums quand il s’en est allé enregistrer son troisième opus du côté de Cracovie mais c’est avec une toute nouvelle section rythmique où l’on remarque Cédric Mells à la batterie et Yannick Borner à la basse que l’oiseau de feu s’en ira bientôt prêcher la bonne parole sur les routes de France et de Navarre …

Ils sont tombés dans la potion magique du metal quand ils étaient petits et forcément, ils en sont ressortis avec des traces indélébiles qui se retrouvent sur leurs albums … Disciple des meilleurs riffeurs, la paire de guitaristes tronçonne jusqu’à en avoir les doigts en sang et c’est en plaçant une voix intéressante dans laquelle on sent quelque peu des influences dickinsonniennes que Bertrand vient se poser et s’imposer sur des compos impeccablement écrites et travaillées. Phénix a pour lui l’avantage de s’être doté d’un véritable chanteur, un de ceux qui peuvent se permettre de travailler sur plusieurs niveaux de tonalités avec toujours le même bonheur, et c’est suffisamment rare pour pouvoir s’en enorgueillir ! On traversera donc en bonne compagnie un répertoire qui n’a pas grand chose de novateur mais qui se veut musicalement parfait avec des titres en béton armé et d’autres plus softs, voire même carrément paisibles, des « Immortal Flame », des « The Prophecy » ou des « Play My Game » mais aussi des « Fading To Grey », des « End Of The Road » et des « The Never-Ending Journey » qui ne s’en laissent généralement pas conter … A signaler enfin pour la fine bouche l’instrumental « I8U » qui n’est pas sans rappeler les meilleurs moments des Four Horsemen et, pour l’anecdote, la croustillante ghost track qui mélange dans un ballet contre nature accordéon et cancoillotte ! A consommer d’urgence et sans modération …