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PILEDRIVER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 02 juin 2008
 

Mojo Hand
(Brennus – 2008) 
Durée 39’46 – 10 Titres

http://www.piledriver.eu
http://www.myspace.com/piledriversinger
http://www.myspace.com/piledrivermusic
http://www.brennus-music.com/
http://www.myspace.com/brennusmusic

Piledriver aura mis quinze années à trouver le bon line up mais cette fois ça y est, promis, juré, craché, le combo est sur les bons rails et n’a plus qu’à laisser parler la poudre pour que le public succombe à son bon gros rock bien musclé dans lequel transparaissent les racines piochées chez Status Quo, Deep Purple ou encore ZZ Top ! S’ils revisitent allègrement les compos de leurs modèles lors des concerts qu’ils donnent régulièrement, François Berry (basse et chant), Janeck Dzugan (guitares) et Denis Sarrazin (batterie) n’en sont pas moins des compositeurs très inspirés et c’est un nouvel album intégralement dédié à leurs créations qu’ils nous invitent, un album qui, à n’en point douter leur permettra dans un avenir proche de retourner fouler les planches en compagnie des Alvin Lee, Nashville Pussy et autres Dr Feelgood ou Blue Oÿster Cult pour qui ils ont déjà eu le plaisir de chauffer les salles !

Piledriver est un groupe conçu pour la scène et forcément, c’est en construisant leurs morceaux pour pouvoir les adapter à cet exercice éminemment révélateur que les trois musiciens qui le composent avancent de façon collégiale, posant les riffs les uns derrière les autres et les arrangeant de quelques chœurs voire même de claviers pour leur donner des couleurs encore plus engageantes. Très empreinte de southern rock et de heavy blues, la musique de ces Limousins ne fait aucune concession et c’est en y croyant sincèrement que le trio vide son sac, crachant avec force et ingéniosité des « Never Gonna Change », des « Trash Can Town » des « How Could I Hide ? » ou des « One Night Stand » mais aussi à la demande des œuvres plus posées comme les superbes « Misty Morning » et « Let It Flow » qui devraient sans le moindre doute en faire craquer plus d’unes ou encore comme l’instrumental « Mirage » posé en fin d’ouvrage. La rythmique bandée à bloc et la voix bien rugueuse donnent à Piledriver ce côté délicieusement vintage qui les rend irrésistibles et c’est une mécanique bien rôdée qui déverse sont lot d’hymnes en puissance tout au long de ces quarante minutes de rock’n’roll pur jus comme on l’aime ! Ils n’ont rien inventé et n’avaient d’ailleurs pas la prétention de révolutionner quoi que ce soit, ils font juste du rock comme ils le sentent et par chance ils le sentent de la plus belle manière qui soit … Play it loud !