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Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 07 juin 2008
Eddiologie – Part One
(Musea – 2008)
Durée 37’08 – 6 Titres
http://www.musearecords.com
http://www.myspace.com/eddygrandjean
 Il est issu des rangs de la prestigieuse Music Academy International de Nancy et s’affiche non seulement comme un guitariste particulièrement brillant mais aussi comme un parfait multi-instrumentiste doublé d’un génial compositeur et d’un artisan du son parmi les plus honorables … La trentaine dépassée depuis quelques années, Eddy Grandjean s’offre donc un premier album totalement personnel dans lequel il mélange toutes ses influences venues du rock et du hard rock mais aussi du prog et du jazz pour nous offrir six titres où ses guitares fulminent parfois plus que de raison. Disciple des Joe Satriani et autres Steve Vai mais aussi des Dream Theater, Iron Maiden et Metallica, ce jeune artiste venu de Moselle a plus d’un lick dans son jeu et il le prouve en musique !
On se croirait face à un groupe tant l’assemblage des pistes est réussi, et pourtant c’est en véritable fourmi de studio qu’Eddy Grandjean a construit note après note la première partie de son « Eddiologie », un album sur lequel les phrasés parviennent à se diversifier pour ne jamais lasser et qui a eu la bonne idée de ne garder que l’essentiel pour ne jamais laisser de place aux redondances. Avec un jeu comme le sien, l’artiste aurait pu nous en mettre des heures et même plus encore mais il a choisi de ne prendre que le meilleur de lui-même, ce qui n’est pas forcément chose évidente quand on est seul maître à bord. On y retrouvera donc des descentes de manche diarrhéiques comme savent si bien les jouer ses modèles mais aussi des compositions plus subtiles, véritables œuvres dans lesquelles les ambiances se succèdent grâce à des breaks ingénieux, autant de pièces bien distinctes qui mises bout à bout au gré d’un « Atomic Notion », d’un « Paris France » ou d’un « Nightmares Of War » en arrivent devenir un album qui tient particulièrement bien la route tant il est varié ! On regrettera quand même que l’artwork ne soit pas franchement à la hauteur du contenu ce qui, avouons le, est un moindre mal quand on a dans la platine un album d’un tel niveau musical …
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