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Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 10 juin 2008
Fairy World IV
(Prikosnovénie – 2008)
Durée 77’43 – 17 Titres
http://www.prikosnovenie.com
http://www.myspace.com/prikosnovenie
 C’est le moment idéal de goûter aux plaisirs des musiques féeriques, du moins si ce n’est déjà fait, puisque les lutins musicaux qui animent Prikosnovénie depuis 1991 mettent sur le marché à tout petit prix le quatrième volume de leur livre-disque « Fairy World IV », une compilation remplie jusqu’à plus soif d’invitations à la découverte présentant toutes les nouvelles trouvailles du label établi à Clisson ! Mieux qu’un simple florilège musical puisqu’il est accompagné d’une brochure détaillée, mieux qu’un magazine puisqu’il y a un CD pour pouvoir essayer avant d’acheter, cette édition 2008 invite au voyage et au métissage en travaillant sur la sensibilité de chacun et en associant les voix les plus magiques aux notes les plus enivrantes … L’essayer c’est en général l’adopter !
Ce ne sont pas moins de treize inédits qui parsèment cet ouvrage éminemment attirant dans lequel on retrouve nombre d’artistes déjà croisés dans l’année sur des sorties individuelles, les Caprice, Irfan, Ny:na Valès et autres Mediavolo dont on ne se lasse pas tant leur travail est une réussite. Mais on y remarque aussi de nouveaux projets triés sur le volet et répondant aux critères originels du label pour apporter à « Fairy World IV » une certaine homogénéité qui se traduit par un équilibre parfait entre les divers protagonistes, les Crista Galli, Alizbar, Shira° Zed ou Poussières d’Etoiles se succédant avec un naturel qui en arriverait presque à être indécent tant la réunion de ces dix sept artistes ressemble à un projet collectif plus qu’à une banale compilation. Ajoutez-y les illustrations maison caractéristiques à Prikosnovénie et une accroche commerciale au moins aussi délicate que le contenu de l’album lui-même puisque c’est pour seulement 6 Euros que l’objet vous est proposé et vous aurez très vite compris que cette invitation à la découverte ne se refuse décemment pas. Et ne venez pas nous dire plus tard qu’on ne vous avait pas prévenu …
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