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Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 23 mai 2008
Cotton Belly’s
(Autoproduction – 2008)
Durée 19’48 – 5 Titres
http://www.myspace.com/cottonbellys
 Ces jeunes Franciliens ont tout compris de la manière de jouer un blues acoustique festif comme on le fait du côté du Sud des Etats Unis et c’est en se produisant de bars en bars puis petit à petit dans les festivals que le quartet s’est fait un nom en s’appropriant des standards et en les revisitant à sa propre sauce hot and spicy ! Vainqueur de multiples prix au Tremplin Blues-sur-Seine 2007, Cotton Belly’s a non seulement tapé dans l’œil du Collectif des Radios Blues mais s’est aussi ouvert les portes du One Way où le groupe enregistrera le 1er juin 2008 l’album que lui offre le juke joint parisien avant de se rendre à Montréal en août prochain pour y participer au FestiBlues dans le cadre de l’échange conclu entre les deux festivals jumelés et l’Office Franco Québécois pour la Jeunesse. Une moyenne d’age de 25 ans n’empêche en rien Yann Malek (chant et harmonica), Jérôme Perraut (guitare), Michel Descamps (guitare) et Julien Andral (batterie) de se comporter à la scène de façon très professionnelle et de se fendre aujourd’hui d’une démo très aboutie …
Il était temps pour Coton Belly’s de passer aux compositions et c’est avec un talent indiscutable que les quatre bluesmen s’exécutent, reprenant à leur compte l’héritage de Son House et de Skip James mais gardant bien à l’esprit le blues de B.B. King ou de Little Walter pour nous offrir des morceaux où l’harmonica en impose et où les guitares cavalent dans tous les sens pour finir par se retrouver à l’unisson. En seulement cinq pièces, le quartet nous convainc du bien fondé de sa démarche et nous transporte dans divers courants musicaux bien distincts, partant d’un blues agricole pour nous emmener vers un blues cajun du plus bel effet en ne manquant jamais de nous régaler de ses effets de slide et bien évidemment d’un harmonica gracieux mais aussi d’une voix particulièrement bien en place. Un « Ghost Baby Blues » pour entrer tranquillement dans l’ambiance et c’est parti pour une montée progressive en puissance, « Cup Song » et « Lazy Owl » invitant tout naturellement à battre de la semelle avant que « Stranger At Home » ne nous ramène un temps vers des sonorités plus calmes et que le feu d’artifice Cotton Belly’s ne nous offre un bouquet final avec « Cotton Jig », un hymne dansant à souhait qui devrait indiscutablement permettre à ses créateurs de gagner de nouveaux adeptes à chacune de ses prochaines sorties en live ! Ils font partie de ces jeunes formations grâce auxquelles le blues en France continue de se développer et de toucher un nouveau public et à n‘en point douter, leur travail de fond finira par être récompensé à sa juste valeur …
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COTTON BELLY’S 
