Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

DAVE SPECTER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 22 mai 2008
 

Live in Chicago
(Delmark – 2008)
Durée 66’58 – 10 Titres
 
http://www.davespecter.org
http://www.myspace.com/davespecter

Après avoir accompagné nombre de grosses pointures telles que Buddy Guy, Otis Rush, Junior Wells ou Ronnie Earl, Dave Specter a ressenti à l’approche des nineties le besoin naturel de former son propre groupe et de faire sa propre musique. Reconnu comme un des artistes les plus brillants de la scène chicagoane, le guitariste enchaîne depuis les albums sous son propre nom mais aussi comme producteur pour des musiciens comme Lurrie Bell ou Floyd McDaniel, jouant qui plus est à l’occasion les sidemen de luxe aux côtés des artistes pour lesquels il œuvre au quotidien. Accompagné de Brother John Kattke aux claviers, Harlan Terson à la basse, Marty Binder aux drums et Tad Robinson, Jimmy Johnson et Sharon Lewis aux voix, Dave Specter rassemble sur un même ouvrage deux enregistrements réalisés à Chicago durant l’été 2007. Standards et compositions s’y rejoignent sur fond de guitare inspirée et de bon blues pur jus !

Sept titres venus du Buddy Guy’s Legends et trois du Rosa’s Blues Lounge, le tout enregistré sur deux soirées consécutives, il n’en faut pas beaucoup plus aux fondus de Dave Specter et de son Epiphone mais aussi à ceux qui le découvrent pour se réjouir à juste titre d’un album où la virtuosité est omniprésente et où le plaisir pris sur scène passe à merveille au travers de la platine. On se jette corps et âme dans un premier instrumental, « Boss Funk / Riverside Ride », avant d’accueillir Tad Robinson entre chant et harmonica sur trois titres, dont deux personnels, puis c’est un autre instrumental, « Texas Top », qui nous fait patienter jusqu’à l’arrivée de Jimmy Johnson qui pose sa guitare dans les pas de celle du maître de cérémonie. Le modèle se répète à l’identique le lendemain soir mais c’est cette fois Sharon Lewis qui empoigne le micro et qui donne de la voix de fort belle façon, emballant littéralement le public et donnant à ses propres morceaux comme « In Too Deep » et « Angel » une dimension surnaturelle. Du très beau Chicago blues, des ballades craquantes à souhait et un jeu qui laisse transparaître un feeling considérable mais aussi une technique bien contenue, comment ne pas se laisser attirer par un tel ouvrage ?