jeudi, 15 mai 2008
Hello
(Rodeostar Records – 2008)
Durée 35’32 – 10 Titres
http://www.4lyn.com
http://www.myspace.com/4lyn
 Il y a maintenant une dizaine d’années que ce quartet germanique répondant au nom de 4lyn fait du rock sans trop se poser de questions et force est de constater que si sa musique n’est pas parmi les plus originales, elle a de quoi séduire les fondus de bon rock avec une pointe de glam et une pointe de metal avec en prime beaucoup de fun et de savoir-faire ! Pour son cinquième album, 4lyn a conservé la recette qui lui avait permis de plutôt bien écouler ses prédécesseurs et c’est une fois de plus dix titres bien calibrés voire carrément formatés pour les radios rock que nous proposent Ron (chant), René (guitares), Deee (basse) et Chi (batterie). Au moment de partir sur les routes défendre bec et ongles ce nouveau bébé, 4lyn accueille un nouveau guitariste, Dennis, qui pallie sur le pouce au départ de René vers d’autres aventures après s’être fendu de son quatrième effort avec le groupe qu’il accompagnait depuis maintenant sept ans …
Carrément facile d’approche, « Hello » tombe à point nommé pour rappeler aux lycéens que le rock ne se limite pas à Tokio Hotel et que la patrie de Goethe a été capable d’accoucher d’autres formations qui poussent la chansonnette avec un ton fort et déterminé dans la langue de Shakespeare avec non seulement un certain talent mais en plus avec un réel bonheur. En riff tendu, en mid tempo ou carrément en ballade, 4lyn nous invite à un tour d’horizon bien varié de ce qui se fait en matière de rock, le chant restant à chaque instant mélodique et très clair (les mauvaises langues diront à la Bon Jovi) et les guitares se contentant de débiter de façon bien régulière des tranches de rock sur des rythmiques qui rappellent de temps à autres celles de Green Day ou encore de The Rasmus. On en passera par d’excellents « The Grind », « Shadow Valley » et « Hello (For You I’m Dying) » qui sont chargés d’attirer inévitablement le chaland et de le retenir avant de se laisser embarquer en terrain un peu moins bien nivelé pour découvrir des « World’s Gone Crazy », des « Lovemaker / Soulshaker », des « The Jumpoff » pas piqués des vers mais aussi un « Cowboys » ingénieusement futuriste et « Nostalgia », une géniale tartine parfaite pour emballer les copines dans les soirées estudiantines de fin d’année … Si ça ne fonctionne pas chez nous, c’est franchement à n’y rien comprendre !
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