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SAEZ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 08 mai 2008
 

Varsovie – L’Alhambra – Paris
(Cinq 7 – Wagram – 2008) 
Durée 44’09 + 49’06 + 37’11 – 9 + 10 + 10 Titres 

http://www.damiensaez.com
http://www.jemarchenu.com
http://www.myspace.com/saez

Bientôt quatre années que l’on attendait du nouveau de la part de Damien Saez et force est de constater que ce jeune trentenaire pianiste de formation et guitariste par passion n’a pas fait attendre son public en vain puisque c’est avec un triple album ou plutôt trois albums réunis en un seul qu’il revient en 2008, trois volumes acoustiques qui marquent un renouveau dans la continuité logique des choses, laissant éclater le versant romantique de l’artiste et abordant en quasi-permanence des thèmes forts tels que la jeunesse, l’amour et la mort … Sans trop chercher à refaire le coup du hit qui fait mouche, Saez s’efforce de livrer un album qu’il a souhaité le plus personnel possible et dans lequel il laisse transparaître ses origines métissées, ses racines partagées entre un père espagnol et une mère algérienne et les perpétuels déplacements qui ont marqué sa vie déjà bien chargée. Seconde naissance ou coup d’épée dans l’eau ? Une chose est certaine, ceux qui n’appréciaient pas l’artiste en seront une fois encore pour leurs frais …

L’équilibre général est carrément bien trouvé et les différentes parties de ce triptyque se complètent à merveille, « Varsovie » se montrant fabuleusement intimiste tandis que « L’Alhambra » s’ouvre un peu plus et que « Paris » lâche enfin son lot de titres plus communicatifs, des morceaux qui rappellent par moments un peu (trop ?) Noir Désir voire même Manu Chao ou Sergent Garcia mais qui se tiennent plutôt bien grâce à un ton personnel. Dans un désir d’indépendance, Saez a fait appel à un micro label qui décroche pour le coup le pompon en mettant dans les bacs un des gros cartons de ce printemps et qui nous régale d’un triple digipack des plus admirables, les photos de Jean-Baptiste Mondino collant à merveille aux ambiances des « Dis-moi qui sont ces gens », « Quand on perd son amour », « Le cavalier sans tête », « Putains vous m’aurez plus » et bien évidemment « Jeunesse lève-toi » qui contribue aux belles heures des radios depuis déjà un moment. Tête basse et un brin pensif sur « Varsovie », surpris et conscient sur « L’Alhambra » et regard en coin mais détermination évidente sur « Paris », les trois visages de Damien Saez en disent long sur ce qui attend ses fans sur la tournée, elle aussi acoustique, qui débutera en juin prochain. Le public semble pour sa part avoir déjà fait le bon choix …