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YAROL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 13 mai 2008
 

2003 Sessions
(Bonus Tracks Records – 2008) 
Durée 18’56 – 6 Titres 

http://www.bonustracksrecords.com
http://www.myspace.com/yarol
http://www.myspace.com/bonustracksrecords

Né à Paris il y a une quarantaine d’années, Yarol Poupaud a décidé de devenir musicien à l’age de neuf ans, au soir de l’annonce de la mort d’Elvis Presley, et s’y est scrupuleusement tenu, intégrant ses premiers groupes à l’adolescence et se fendant de ses premiers concerts et de ses premières démos dans la foulée. Devenu guitariste de FFF pour son vingtième anniversaire, Yarol accompagnera le groupe sur plus d’un millier de concerts et sur cinq albums en parallèle de Mud, le groupe qu’il avait formé avec son frère Melvil en 1995. Avant de rejoindre Adrienne Pauly à la batterie mais aussi Camille Bazbaz avec qui il produira le premier album de Winston McAnnuff, l’artiste parmi les plus prolixes de sa génération avait eu l’idée de former en 2003 le Yarol Rock’n’Roll Trio et d’enregistrer avec lui ces quelques titres qui sortent aujourd’hui après avoir fait à l’époque les belles heures des clubs parisiens en live …

Yarol Poupaud a non seulement une sacrée patte de guitariste mais aussi un sacré grain de voix qui lui laisse tout le loisir de s’aventurer dans un registre posé le cul entre deux chaises, celle d’un hypothétique stoner-blues et celle d’un rock très teinté sudiste. A fond dans les saturations, le trio nous crache du riff dur de chez dur et fend des stères en rythme avec un talent certain à grands coups de « Mean And Dirty » et « Hangover Blues » qui n’en finissent plus de mettre des watts dans les amplis et de tenir l’attention en éveil grâce à des refrains impeccables et à des effets de slide qui pénètrent les esprits à la vitesse d’une balle ! Carré sur ses chorus, Yarol prend également les rênes de la rythmique et c’est en saupoudrant le tout d’un poil d’harmonica envoyé directement dans l’ampli à grands coups de greenbullet que le bonhomme nous en met plein la vue avec une rondelle qui séduira autant le bluesman en mal de gros son que le rocker à la recherche d’un poil de sensibilité et de chaleur humaine. Né sous une bonne étoile, Yarol Poupaud confirme avec ces six brûlots imparables qu’il est, et de loin, un des plus brillants artificiers de la scène hexagonale … Qu’on se le dise !