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MUTA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 09 mai 2008
 

Muta
(Autoproduction – 2008)
Durée 37’58 – 6 Titres

http://mutamusic.free.fr
http://www.myspace.com/mutamusic

Les vaillants Bayonnais qui composent Muta se sont réunis autour des restes de formations comme Sfumato ou Hokus Pokus et n’ont aujourd’hui qu’une seule et unique ambition, celle de faire régner le chaos musical en en devenant les maîtres et en en tirant les ficelles ! Rien que ça … C’est donc sur leur complicité musicale mais également sur leurs liens amicaux très forts que Jérémy (chant et samples), Dany et Vincent (guitares), Tibo (basse) et Gaby (batterie) misent pour nous proposer une musique qui s’articule autour de diverses mutations, d’où le nom du groupe, et qui puise ses influences de Gojira à Meshuggah en passant par Tool et Sonic Youth. Si la création du quintet est récente et qu’il n’affiche que deux petites années d’existence, son jeu est pour sa part enrichi des diverses expériences de chacun et d’une fabuleuse envie de jouer et d’en faire profiter le public ! Ca commence par un maxi que l’on pourrait pratiquement taxer d’album …

Les textes de Muta sont sombres et empreints de tous les doutes et les complexes que la terre puisse porter et si ses musiques sont aussi violentes, c’est pour mieux se débarrasser de tous ces maux qui embarrassent le groupe, ou du moins les personnages que ce dernier évoque. De la mise à sac de notre environnement au rejet de la tyrannie en passant par les différences mais aussi par la rencontre de la sagesse, Muta ne manque pas son entrée dans les bacs et propose un ouvrage d’une densité attachante et d’une musicalité plutôt surprenante, les explosions rythmiques et les descentes de manche se laissant à chaque fois rejoindre par une association où les cris et les machines semblent être unis pour le meilleur mais jamais pour le pire. On salue l’intro bien choisie de « My Own Vision » mais aussi l’instrumental « Elements » qui ne font qu’accentuer l’originalité d’un groupe qui n’hésite pas à incorporer du Français à ses morceaux et qui s’en sort haut la main dans un exercice pas si évident que ça sur le papier. Si quelques plans rappellent parfois le Metallica des débuts, c’est avant tout sur sa propre voie que Muta a choisi d’avancer … Play it loud !