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ELCKO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 07 mai 2008
 

Between the lines
(Autoproduction – 2007)
Durée 49’57 – 8 Titres

http://www.elcko.fr.st
http://www.myspace.com/elcko

Plus tout à fait organique mais pas encore définitivement électronique, le rock de ces Toulousains réunis depuis 2002 est passé par les tremplins locaux et régionaux puis a commencé à s’exporter dans tout le Sud de l’hexagone, se projetant de salles de concerts en festivals sur plus de soixante dix dates qu’Elcko donne aujourd’hui de façon régulière. Un premier passage en studio donnera naissance à une démo dès 2003 mais c’est début 2007 qu’Alex (chant et guitare), Manel (guitare), Julien (basse), Cédric (batterie) et Laurent (samples) rassembleront véritablement leurs compositions pour s’offrir un premier album qui correspond véritablement à ce qu’ils ont envie de faire musicalement parlant. Mélange de hargne et de passion mais aussi d’harmonies et de dissonances, « Between The Lines » séduit avant toute chose par un son bien maîtrisé et par une maturité prometteuse pour l’avenir !

Elcko, c’est un peu comme un orage d’été sans pluie, un élément sournois et violent à la fois qui terrorise ceux qui le découvrent mais qui invite ceux qui le connaissent déjà un peu à le rejoindre et à lire entre les lignes dans un capharnaüm apparent mais dans des structures qui, une fois assimilées, se révèlent carrément ingénieuses. Rompus à l’exercice de la scène, les cinq garçons ont choisi de se lancer dans un enregistrement très brut, limite live, mais sans pour cela renoncer à une batterie d’arrangements longuement préparée. On apprécie l’apport des machines qui se révèle être une partie indispensable des morceaux mais on se réjouit autant de la présence d’un vocoder sur « Why ? Why Not ! » ou même d’une guitare acoustique sur « Everybody ». Les breaks les plus délicats ne sont là que pour inviter à une débauche d’énergie l’instant d’après et si l’on se réjouit des « Off », « Versus » et autres « Experience Eleven », on se dit à la découverte de la ghost track un peu longuette à arriver en fin d’album qu’un morceau comme « Inferno Game » aurait pu se montrer encore plus violent que ce qu’il n’est déjà sur la rondelle. Ils ont fait le choix de proposer une musique hybride et c’est plutôt réussi ! A suivre de près donc …