Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

DOME LA MUERTE AND THE DIGGERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 04 mai 2008
 

Dome La Muerte And The Diggers
(Go Down Records – Differ-Ant – 2008)
Durée 33’16 – 10 Titres

http://www.myspace.com/domelamuerteandthediggers

Dome La Muerte n’est pas tombé de la dernière pluie puisqu’il est entre autres le fondateur de CCM mais aussi le frontman de Hush et le guitariste de Not Moving … Revenu de ses récentes escapades vers le cinéma pour lequel il composait des scores, le trublion italien fait un retour en force vers le rock garage et se fait accompagner de nombre de fossoyeurs comme Emiliano (Liars, The Performance …) à la batterie, Matteo Gioli aux guitares, Lady Casanova aux basses mais aussi de quelques invités comme Rudi Protrudi des Fuzztones à l’harmonica et au chant ou encore Maria Severino au piano. A la fois punk, rock et psychédélique, cette rondelle toute de noir vêtue ne manque pas d’arguments pour convaincre … La preuve en musique !

On sent parfois quelques accents empruntés aux Stones mais c’est en grande partie vers le rock garage des seventies et eighties que Dome La Muerte And The Diggers tracent la voie, n’hésitant jamais à mettre les saturations en avant et laissant les relents stoner prendre très vite le dessus sur des chœurs et sur des arrangements plus subtils. On traverse quelques parties de guitare acoustique pas dégueu du tout sur « You Shine On Me » mais c’est dans sa version électrique que le groupe trouve toute son envergure, quand les guitares se font ravageuses et que la rythmique déverse une chape de plomb bien homogène sur des titres comme « Get Ready », « Bad Trip Blues », « Fire Of Love » ou encore sur le « Cold Turkey » de John Lennon. L’harmonica bien bluesy de Rudi Protrudi est à chaque fois un plus et c’est à trois reprises qu’on le retrouve, sur « Blue Stranger Dancer », « Heart Full Of Soul » et sur l’excellent « Sorry I’m A Digger ». Les fans des Pretty Things et des tous premiers albums des Rolling Stones ne manqueront pas d’apprécier cet effort éponyme à sa juste valeur … Qu’on se le dise !