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ROLLING STONES - MARTIN SCORSESE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 23 avril 2008
 

Shine A Light
(Polydor – Universal Records – 2008)
Durée 59’47 + 41’20 – 14 + 10 Titres

http://www.rollingstones.com

Si une chose est certaine avec les Stones, c’est que chacun de leurs concerts réserve son lot d’étonnements et de plaisirs puisque à l’image de leur répertoire long comme le bras voire même comme les deux bras et une jambe en plus, les set list se veulent changeantes au gré des soirées … Véritable juke box ambulant, la bande à Jagger, Richards, Watts et Wood peut se permettre de surprendre chaque jour et d’adapter sa prestation selon l’endroit où elle se produit et c’est sans doute aussi un peu ce qui fait que ça dure depuis tant et tant d’années. En offrant à Martin Scorsese l’occasion d’assouvir un de ses plus vieux fantasmes en les filmant, les Rolling Stones ont permis à leurs fans de découvrir sans doute le must de leur déjà copieuse filmographie et en même temps de récupérer une bande son digne de ce nom, sans aucune faiblesse et une fois encore avec un tracklisting totalement inédit ! Relever du génie peut parfois sembler être un vice quand c’est fait avec tellement de détachement … La rencontre de deux mythes n’en est que plus merveilleuse !

Ils ne sont pas les musiciens les plus techniques du monde, loin de là, mais la somme de toutes leurs petites imperfections associée à un talent de composition et d’écriture totalement ahurissant fait que chaque titre des Rolling Stones sonne comme un standard, quand bien même il ne serait pas ressorti des cartons depuis un bail ! Deux heures durant, on se prend à la face une série d’hymnes à peine entrecoupée de quelques jolies redécouvertes et de quelques apparitions d’invités comme Jack White III, Buddy Guy et Christina Aguilera. Absolument détendu, le groupe qui jouait ce soir là pour la postérité au Beacon Theatre de New York devant seize caméras tenues par ce qui se fait de mieux dans l’exercice mais aussi devant l’ex-président Bill Clinton ne retient ni son jeu ni ses plaisanteries, voire même ses railleries, et nous offre une fois encore le concert parfait avec les éternels « Jumpin’ Jack Flash », « Sympathy Tor The Devil », « Brown Sugar », « Satisfaction » et autres « Paint It Black » mais aussi des « Shattered », « As Tears Go By », « You Got The Silver » ou encore « Little T&A » qui n’en finissent plus de sonner comme autant de grands moments de musique. Si l’ambiance affolante du film ne transparaît qu’à deux brèves reprises sur l’album, lors de l’arrivée de la set list au début du concert et lors de l’intro de Scorsese au début de la seconde rondelle, l’ouvrage n’en reste pas moins un de ceux qu’il convient de garder bien en place sur le dessus de la pile des déjà nombreux mais toujours aussi réussis albums en public des Rolling Stones. Indispensable bien entendu, comme tous les autres …