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BIJOU SVP au ONE WAY (93) pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 19 avril 2008
 

BIJOU SVP
LE ONE WAY – SAINT OUEN
Le 18 avril 2008

http://www.myspace.com/bijousvp2008
http://www.oneway-cafe.com
http://www.myspace.com/onewayclub

Retrouvez toutes les photos de Bruno Migliano sur http://www.myspace.com/nonodublues

Le One Way nous réserve une fois encore une soirée de luxe puisque c’est Bijou SVP qui vient mettre le feu aux Puces de Clignancourt dans sa nouvelle formule en trio avec le mythique Philippe Dauga à la basse et les non moins fabuleux Pat Llaberia à la guitare et Franck Ballier aux drums ! Autant dire que les amateurs de bon blues rock ont fait le déplacement et que la salle résonne bien avant le début du concert des rires d’une assistance où l’on reconnaît Franck Margerin venu en ami ou encore d’Alexx Schroll passée pour ne rien manquer de l’événement !

C’est un Dauga chargé à bloc qui va venir démarrer le concert sur les chapeaux de roues en annonçant de suite la couleur, Bijou fera ce soir deux sets brefs mais intenses, et il ne faudra pas en manquer une miette … On se promène très vite sur les routes du rock et c’est en troisième position que débarquent « Les Rockeurs de droite », le frontman saluant au passage son ami Didier Wampas qui a écrit le titre et annonçant au One Way que le groupe est en ce moment en train de finaliser un clip à ses côtés ! Autre continent, c’est cette fois vers Dylan que le trio s’égare en se fendant de « Si tu dois partir »  puis on revient vers les nouveautés avec « Redescends sur terre » avant d’aller toucher le mythe avec « OK Carole » que le chanteur attentionné ne manque pas de dédier à notre amie installée derrière le zinc. Fin du premier acte, Bijou ne nous en a mis qu’une toute petite demi-heure mais personne ne se plaint tant c’était bon !

Dix minutes de break et on repart aussi sec en instru avec « Les Cavaliers du ciel » puis Dauga nous rappelle que Bijou sait aussi faire des slows en nous envoyant « C’est encore l’automne », un vieux titre de 1977 signé Thoury et Palmer … L’heure est venue de s’offrir des découvertes et on se paie une tranche de « C’est mon avis », un titre qui sera à n’en point douter sur un prochain album que l’on attend pour la fin de l’année. Le public, emballé, en redemande et Christine part à l’ascension de son comptoir, caméscope au poing, pour immortaliser l’instant ! On reste dans l’ère contemporaine avec « Psychotic Rock » mais le ton s’emballe et la salle explose littéralement quand le morceau en entraîne un autre, légendaire, et que « Les papillons noirs » envahissent le One Way. L’indomptable Dauga lance une déclaration fracassante, « Je hais les mecs comme toi », et Franck en explose sa grosse caisse … Qu’à ça ne tienne, il s’en passera un moment mais en pleine « Fille du Père Noël », n’y tenant plus, nous l’accompagnerons en réserve pour lui trouver un autre instrument ! Le temps de trouver ses repères et on repart pour un dernier morceau sur lequel Pat envoie comme un beau diable pendant que le boss hurle à tue tête qu’il connaît « Ton numéro de téléphone » par cœur … Salut les gars, nous on se casse ! Quoi, quarante minutes ? Tu te fous de nous mec ?

« Il revient » sur un air de Gene Vincent et ce n’est pas pour faire de la figuration car c’est un hymne qui va le suivre, « Rock à la radio », tandis que le One Way en sueur rebondit à chaque refrain et n’en finit plus de prendre du plaisir … Sur scène, le bonheur est partagé et ça se sent ! N’y tenant plus, Bijou reviendra même une fois de plus pour nous proposer à l’arrachée un ultime « Rien qu’un doute » sur lequel chacun cherchera tant bien que mal ses repères, rappelant à qui ne l’avait pas définitivement compris que ce trio là n’est pas seulement une machine de guerre mais bel et bien aussi un groupe de mecs faits de sang de chair !

Il n’est que 23 heures mais ce soir, le One Way a tout donné ! Ca se congratule, ça dédicace à gogo, ça se photographie et ça cause à n’en plus finir … Les dernières pintes glissent au fond des gosiers et Patrick Verbeke arrive un peu après la bagarre pour prendre part à la fête. Une chose est certaine, ceux qui ont découvert la salle aujourd’hui risquent de très vite y revenir et d’en devenir des habitués … Des soirées comme ça, à l’ancienne et entre potes, on en ferait bien plus souvent sans mal ! Surtout quand la musique est bonne comme dirait l’autre …

Fred Delforge – avril 2008