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OJM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 06 mai 2008
 

Under the thunder
(Go Down Records – Differ-ant– 2008)
Durée 49’23 – 11 Titres

http://www.ojm.it
http://www.myspace.com/ojmsuperock

Débarqué d’Italie, OJM nous présente aujourd’hui au travers du label Go Down Records un quatrième album sorti de l’autre côté des Alpes il y a maintenant deux ans … Formé en 1997 du côté de Trévise, le quartet a fait son petit bonhomme de chemin dans son pays en jouant aux côtés des Lords Of Altamont, des Fleshtones ou encore de Hardcore Superstar et c’est après avoir croisé Michael Davis, le bassiste du MC5, que David Martin (chant), Andrew Pozzy (basse), Alex Germany (guitares) et Max Ear (batterie) eurent l’idée de lui confier non seulement les chœurs mais aussi et surtout la direction artistique de « Under The Thunder » ! Entre rock psyché et stoner, le résultat ne manque forcément pas de convaincre …

Ils ont le riff saignant et la rythmique incisive et c’est en se posant au croisement de groupes comme Led Zep et les Stooges qu’OJM nous impose sans franchement nous donner d’alternative des brûlots assassins comme « Everything Can Be Magic », « Stoned Love », « Dirty Nights » ou « Spread Me » ! Fabuleux groupe de scène, OJM n’en est pas moins à l’aise face à une console et c’est en laissant transparaître tout le jus qui est en eux que les Transalpins envoient la purée, teintant à la demande leurs morceaux d’un poil de finesse et de mélodie mais laissant avant tout libre cours aux instrumentations les plus virulentes. On saluera le versant fabuleusement psyché de « Starshine » mais aussi l’explosion de voix spontanée de Michael Davis sur « Sixties », le morceau appelé à devenir le single d’un album qui pourrait en placer quelques-uns sur les radios à vocation rock. Ca fleure bon les saturations vintage inhérentes au genre et la reverb posée en permanence sur le chant et à défaut de réinventer les fondations essentielles du rock, OJM se concentre sur son jeu et propose de la bonne zic sans se poser de question … Ca vaut donc sincèrement le coup de se pencher dessus !