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LA NUIT DU BLUES à MENNECY (91) pdf print E-mail
Ecrit par Bruno Migliano  
jeudi, 17 avril 2008
 

NUIT DU BLUES DE MENNECY
ESPACE CULTUREL JEAN-JACQUES ROBERT – MENNECY (91)
Le 12 avril 2008

http://perso.orange.fr/shakeyourhips/index.html
http://www.myspace.com/shakeshakeyourhips
http://bigbrazos.free.fr
http://www.myspace.com/bigbrazos

Retrouvez toutes les photos de Bruno Migliano sur http://www.myspace.com/nonodublues
 
Pour sa première édition, la Nuit du Blues de Mennecy avait déjà réussi à franchir un obstacle, les élections municipales. En effet, le projet fût quand même maintenu par la nouvelle équipe, donc un grand bravo. Mais revenons à notre évènement …
 
La salle culturelle de Mennecy, accueillait pour la première fois un plateau consacré au blues. Impatient qu’ils étaient, déjà dans les coulisses des jams s’improvisaient avant l’heure, les Big Brazos avec Olivier Raymond des Shake Your Hips!, puis  les élèves du Conservatoire toujours avec les Shake … Bref, tout le monde était chaud bouillant avant même de monter sur scène
 
Ce furent d’abord les élèves du conservatoire qui ouvrirent le bal. Leur répertoire n’était pas entièrement blues mais aussi jazzy et à en croire le niveau, ces p’tits bluesmen and women sont bien décidés à prendre la relève ! A noter une petite chanteuse haute comme trois pommes qui, si elle continue comme cela, ira loin, et on lui souhaite.
 
Après une courte pause, le temps à nos élèves du conservatoire de retirer leurs instruments, c’est au tour du groupe Big Brazos de prendre la grande scène à son compte. Le band composé des quatre musiciens, André, Jérôme, Etienne et Lionel, vont nous emmener pendant une heure dans leurs univers Blues, nous raconter leurs histoires, vécues ?, allez savoir, c’est tellement vibrant de vérité que … Surtout quand il s’agit de la « Canossa ». Accrochés à leur tracteur, c’est André qui prend le volant de « Modèle D » pour nous conduire à cette heure fatidique qu’est le « Démon de Midi », juste à temps pour consommer un jambon beurre. Manque de pot fallait pas le prendre, le toubib lui à dit que la limite était « 12.7 », et merde … Vous l’aurez compris, les Big Brazos c’est tous ces petits rien de la vie quotidienne qui rythment leur vie et leur spectacle. Tellement que public s’y retrouve et en redemande … Ahhh les coquins !
 
Et puis il y a Shake Your Hips! qui arrive, doucement, à pas de velours, dans la pénombre, la voix de Freddy Miller entame a capella « Stormy Monday », l’exercice était périlleux mais le résultat fût surprenant, toujours ce solo d’harmo aussi fluide et limpide suivi par Olivier Raymond montant crescendo. Dans tous les cas le dog Shake Your Hips! n’est pas au volant d’un John Deere, mais d’un Big Truck et c’est le gars Freddy Miller qui s’en charge. Et on peut constater que tout ce petit monde a une vraie envie de jouer, il y a de la complicité dans l’air et sur scène, ça swingue sur du « When The Bob Cat Play » et là c’est la rythmique qui drive tout le monde ! Les Frères Ferrie, Bob à la batterie et Jay à la basse, envoient gros. Mais le dog sait être aussi câlin, voir taquin, surtout quand il s’agit d’inviter une demoiselle et de lui faire jouer « Hoochie Coochie Man », mort de rire, faut pas lui faire à Lise Hanick, de suite elle a retourné le truc en … ? Personne ne suit dans cette salle ? Evidement, en « Hoochie Coochie Woman » … Na ! Et puisque le blues est une grande famille, André des Big Brazos les a rejoint pour une petite conversation entre harmos sur « Shotgun Blues ». Pour finir, les Shake ont invité tous les zicos à venir les rejoindre sur scène, et pour une première, voir même une avant première puisque le public de cette première édition de la Nuit de Blues allait avoir le privilège de découvrir une nouvelle composition toute fraîchement écrite.  Tout le monde y a mis du cœur, des tripes, et surtout de la voix pour clore cette magnifique soirée.
 
C’était la première, mais certainement pas la dernière, tant l’organisation fût au top dès le départ, public au rendez-vous, donc croisons les doigts pour que cela reste le départ d’une longue, très longue aventure.

Bruno Migliano – avril 2008