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MICHAEL BURKS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 19 avril 2008
 

Iron man
(Alligator Records – 2008)
Durée 60’14 – 12 Titres

http://www.michaelburks.com
http://www.myspace.com/michaelburks

Il a le blues puissant et la guitare virtuose et si Michael Burks fait parfois figure de bon gros ours peinard, ne vous fiez surtout pas aux apparences, sa six-cordes est remplie de toute la force et toute la détermination que le bonhomme a en lui ! C’est une fois de plus la Flying V en bandoulière que le colosse nous propose un nouvel effort personnel, le quatrième, dans lequel il pose une douzaine de titres dont une bonne moitié a été composée en solo ou aux côtés de Bruce Iglauer, le big boss d’Alligator Records qui lui renouvelle sa confiance pour la troisième fois en sortant « Iron Man ». Accompagné de Wayne Sharp aux claviers, Don Garrett à la basse et Chuck ‘Popcorn’ Lowden à la batterie, le chanteur et guitariste persiste et signe dans un répertoire qui lui va comme un gant, un blues chicagoan qui se décline sur le mode soul et funk et qui met bien en avant les guitares ! A défaut d’être le plus original des artistes, Michael Burks n’est certainement pas le moins doué d’entre eux …

Il se revendique comme étant l’héritier naturel des trois King, Freddie, Albert et B.B., mais aussi de Luther Allison et de Stevie Ray Vaughan et si ses notes se veulent versatiles et réjouissantes au possible, son blues est pour sa part un mélange de bonnes vibrations et de beaucoup feeling qui n’en finit plus de se déverser de la platine. Détenteur d’une voix à la fois riche et colorée, Michael Burks propose de véritables chansons sur lesquelles l’équilibre guitare / chant est souvent favorable à l’instrument mais où les refrains ne sont jamais laissés de côté, loin de là. Impeccable sur des covers comme « Salty Tears », « No More Crying » ou « Fire And Water », c’est surtout sur des originaux comme « Love Disease », « Empty Promises », « Icepick Through My Heart » ou « Changed Man » que l’artiste gagne à être connu, quand sa touche personnelle le pousse à sortir un peu des sentiers battus et à donner le meilleur de lui-même pour totalement convaincre. Quand le piano décide de prendre un moment les commandes ou que les percussions relèvent l’ensemble de touches subtiles, c’est toute la qualité de l’album qui s’en voit encore un peu bonifiée. Difficile d’y résister !