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ROBIN McKELLE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 25 avril 2008
 

Modern Antique
(Blue Note – EMI Music – 2008)
Durée 44’39 – 11 Titres

http://www.robinmckelle.fr/
http://www.myspace.com/robinmckelle

Son premier album sorti en 2006 a fait d’elle une des grandes révélations jazz de l’année et c’est après avoir conquis les charts mais également rempli les salles dans toute la France durant plus de soixante dates que Robin McKelle s’est retrouvée dans le giron du légendaire label Blue Note, trop content de pouvoir intégrer une telle artiste à un catalogue déjà fort bien garni. Dotée d’un talent d’entertainer hors normes et d’une voix admirable, la chanteuse de Boston nous revient avec un second ouvrage plus actuel que son prédécesseur, un mélange de modernisme et de tradition qu’elle compte bien emmener une nouvelle fois sur les routes de l’hexagone en compagnie d’Alain Mallet au piano, Peter Slavov à la contrebasse et Jaz Sawyer à la batterie mais aussi dès que possible de toute une section de cuivres qui fait les belles heures de ce « Modern Antique » en tous points convaincant !

C’est un recueil de standards des années 50 et 60 que nous propose Robin McKelle, un fabuleux florilège des morceaux qui l’ont inspirée qui se voit ici mis en valeur de manière formidable par une artiste qui vit pleinement les œuvres qu’elle interprète. On part d’un classique de Steve Miller, « Abracadabra », pour s’en aller de brûlots éternels comme « Lover Man » en bastions imprenables comme « Lullaby Of Birdland » vers un « Go To Hell » sur lequel plane l’ombre irrésistible de Nina Simone ou encore vers une composition personnelle de Robin, « Remember », que ceux qui l’ont déjà découverte en live ne manqueront pas de reconnaître. Produit par le trompettiste Willie Murillo, « Modern Antique » se veut précis au niveau des arrangements de cuivres mais également du son puisque la chanteuse a tenu à mettre la main à la réalisation pour être certaine d’obtenir le son et le grain qu’elle souhaitait en entrant en studio. On se retrouve à l’arrivée confronté à un mélange issu de la rencontre d’un jazz band des années 40 et d’un producteur du troisième millénaire qui aurait réussi à conjuguer le savoir-faire vintage et les nouvelles technologies pour n’en garder que le meilleur. Pas étonnant que l’album se retrouve baptisé « Modern Antique » puisqu’il tire sa force de ces deux composantes essentielles … Un des grands albums du millésime 2008 !