Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

WALLS OF JERICHO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 22 avril 2008
 

Redemption
(Trustkill Records – SPV – 2008)
Durée 22’30 – 5 Titres

http://www.wallsofjericho.tv
http://www.myspace.com/wallsofjericho

C’est en 1998 que Walls Of Jericho a vu le jour à Detroit et c’est en passant son temps sur la route que le groupe a construit sa réputation à base de hardcore lourd et précis. Quelques temps morts auront émaillés la carrière parfois un peu mouvante d’une formation aussi intéressante sur album que sur scène et c’est en s’offrant un effort pour le moins inattendu que Candace Kucsulain (chant), Chris Rawson (guitares), Mike Hasty (guitares), Aaron Ruby (basse) et Dustin Schoenhoffer (batterie) donnent un successeur à « With Devil Amongst Us All » avec « Redemption », un mini-album acoustique produit par Corey Taylor (Slipknot, Stone Sour …). En prenant son public à contre-pied, Walls Of Jericho espère bien lui démontrer que ses énormes capacités ne se limitent pas à un seul registre. Et pourquoi pas en séduire un autre … 

C’est en invitant Corey Taylor à poser sa voix sur trois des cinq titres de « Redemption » que Walls Of Jericho compte bien accentuer sa différence, ou plutôt ses différences. Particulièrement à l’aise dans un exercice qui n’est pas le sien, le groupe vient nous tempérer quelques-uns des ses brûlots du genre de « Ember Drive », « My Last Stand » ou encore « Addicted », pose un bâton de dynamite sans en avoir l’air dans un « No Saving Me » pas piqué des vers et se fend d’une relecture pas vraiment originale mais réjouissante au possible du légendaire « House Of The Rising Sun » qui n’en finit plus de faire taper du pied. En dosant avec beaucoup d’ingéniosité ses lignes de chant, Candace laisse une fois encore éclater son talent et met admirablement en valeur celui de ses petits camarades de jeu, les guitaristes ne se privant pas d’en faire des tonnes dès que leurs cordes entrevoient un petit bout d’espace libre entre deux rythmiques exceptionnellement assagies mais toujours aussi précises. Ca ne deviendra sans doute pas l’album de chevet des fans de Walls Of Jericho mais c’est à n’en point douter un de ceux vers lesquels chacun se retournera à un moment ou à un autre … Il fallait le faire !