Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

PINK COMPUTER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 28 avril 2008
 

So 80’s
(Somekind Records – 2008)
Durée 42’12 – 11 Titres

http://www.myspace.com/pinkcomputermusic

Il se fait appeler Pink Computer en hommage à son grand-père Jonathan Ashley dont il raconte la vie dans cet album et si Cyril Granet est natif de Périgueux, c’est essentiellement avec des influences venues des States qu’il compose et arrange ses musiques en insufflant une grosse dose de funk et de pop à une house music non dénuée d’intérêt. De sa formation de piano classique, Cyril n’aura pas retenu grand chose si ce n’est l’amour de la musique et ce sont essentiellement le jazz rock puis la découverte de Prince qui lui donneront envie de pousser l’histoire un peu plus loin, en se mettant aux synthés et en rejoignant divers groupes d’acid jazz ou de funk. Accompagné de Gaël Benyamin alias Geyster et de Philippe Lauhon alias Indi L, Pink Computer accouche d’une rondelle en tous points surprenante !

Si, du moins sur le papier, « So 80’s » peut apparaître comme un album dédié aux années 80 et à la musique un peu flashy de cette période, dans la réalité il en est quelque peu autrement ! Interprété à trois voix sur lesquelles viennent se greffer un vocoder, des guitares et bien évidemment des claviers, l’ouvrage sort quelque peu des sentiers battus et surprend même par moment avec un son très trash et avec des claviers joués à la sauce guitar hero, le tout en conservant à chaque instant un grain fabuleusement d’époque … Si l’exercice n’est pas courant, le résultat est pour sa part réjouissant et donne à la rondelle un charme tout particulier. On appréciera la légèreté de ton et le travail colossal fait sur les voix, l’intelligence qui pousse chacun des morceaux à bien se différencier des autres et les petites surprises qui s’éparpillent au gré des pistes, les chansons se partageant avec une certaine ingéniosité entre Anglais et Français et la dernière, « Ilham » sortant même carrément du cadre pour entrer de plein fouet dans un répertoire pop rock jusque là insoupçonnable. Selon les affinités de chacun, on s’attardera plus sur un « Inside My Soul » ou sur un « So Sexy », à moins que ce ne soit un « Plaisir Futile », un « Paris Casa » ou encore un « Hurry Hurry » qui finisse par venir vous attraper par le lobe de l’oreille pour vous faire entrer dans un album unique en son genre. A découvrir en version digitale dès le 29 avril et un peu plus tard en version matérielle dans les bacs …