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JULIEN RIBOT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 02 mai 2008
 

Vega
(Ici d’ailleurs… - Discograph – 2008)
Durée 48’21 – 14 Titres

http://www.julienribot.com
http://www.myspace.com/julienribotmusic

Il a deux amours, la musique et l’image, et c’est après avoir été illustrateur à la fin des années 90 que Julien Ribot, qui compose ses musiques depuis sa plus tendre enfance, a eu envie de concrétiser toutes les chansons qu’il avait crées par des albums … A la fois pop, chanson et rock psychédélique, l’univers de cet ovni musical a été remarqué par Dionysos et par Katerine qui ont adapté certains de ses titres et ont contribué à faire de lui une star un peu plus loin que dans le studio où il les avait enregistrés. Pianiste et chanteur, le jeune homme que l’on avait déjà croisé au détour de sa « Métamorphose de Caspar Dix » en 2004 revient vers nous avec un nouvel effort, le troisième sous son nom, écrit entre Paris, Berlin, Copenhague et l’Italie. Si les voyages forment la jeunesse, ils contribuent également à la qualité d’un ouvrage sur lequel Julien Ribot a multiplié les collaborations …

C’est à une sorte de voyage au plus profond de l’être humain que nous invite « Vega », Julien Ribot y retraçant de façon assez habile sa propre quête d’identité et sa volonté d’atteindre une plénitude à la fois musicale et intellectuelle. On y croise de nombreuses couleurs, l’artiste s’étant entouré pour la réalisation de l’ouvrage de nombre de cordes mais aussi de voix féminines qu’il a confiées à sa moitié, Anabelle, et même d’un koto, instrument traditionnel nippon à cordes que manie pour l’occasion une des expertes en la matière, Mieko Miyazaki, sur « Le rêve de Tokyo ». Travaillé à la manière d’un film, « Vega » nous entraîne entre pianos et cordes dans un travelling qui part d’un « Nouveau Chimpanzé » pour en arriver à un « Coco Keeling » en passant par des « 1982 », des « Amour City », des « Jardins de Boboli » ou encore par une étonnante « Chambre renversée » qui occupera le rôle de premier single, histoire de faire monter un peu la pression. Sans faire de vagues, les notes en passent très brièvement par une « Musique pour un éventail qui bat au ralenti » histoire de rappeler le côté original de l’artiste, puis c’est en déclinant le tittle track en deux parties que « Vega » trouve son épitaphe la plus naturelle … Un bel album qui trouvera, on l’espère, un public digne des ses ambitions !