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SOJO GLIDER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 27 avril 2008
 

Man sleeps to forget
(Jackslams – Discograph – 2008)
Durée 42’25 – 11 Titres

http://www.myspace.com/sojoglider

Si les frères Sojo font de la pop d’obédience étasunienne, ils n’en sont pas moins originaires d’Angers et c’est après avoir connu leurs premiers succès vers la fin du dernier millénaire qu’ils ont fondé Sojo Glider, non sans avoir proposé leurs démos personnelles sur un label californien et avoir fréquenté leur modèle avoué, The Church. Remarquée par le label de Madonna, la pop indie de Sojo Glider verra le jour en 2003 sur un premier album signé par une structure plus modeste, Blackwelder, puis c’est vers l’Angleterre que le combo s’en ira enregistrer un second opus en 2005, s’offrant dans la continuité une tournée qui les révèlera au public et qui attirera l’attention de Malcolm Burn, le producteur de Bob Dylan, Iggy Pop et Patti Smith qui acceptera de s’occuper de ce nouvel effort. Arno Sojo (Chant et guitares), David Sojo (basse), Zoupi Levaski (claviers) et Laurent d’Alessio (batterie) rejoindront donc NewYork pour les sessions de « Man Sleeps To Forget », un album qui naîtra non sans mal mais qui à l’arrivée se révèle être une belle réussite …

On sent que ces quatre jeunes gens venus de l’Ouest ont tout appris de formations comme Echo & The Bunnymen, Pretenders, U2 ou Hooverphonic et c’est en puisant dans ces multiples influences et en y ajoutant quelques relents de rock seventies qu’ils en arrivent à trouver leur propre voie, celle d’un rock indie très ingénieusement teinté de pop. Le travail sur le chant est irréprochable et quand les chœurs se mettent en avant, cela donne des harmonies imparables pour lesquelles on pourrait presque en arriver à se damner. Les claviers relèvent astucieusement les guitares et c’est en se posant sur une base rythmique sobre mais efficace que Sojo Glider vient nous présenter des compositions qui sentent bon l’inspiration de la pop d’Outre-Manche et d’Outre-Atlantique mais qui assument leur côté frenchy en maniant à l’occasion un sens de la répartie et de l’autodérision plutôt bien en place. On se promène avec un réel bonheur d’un « Crash » à un « Locked Out » puis d’un « Troubleshooter » à un « Heteronomy » avant d’en finir par une sorte d’improvisation, « Neighborhood », qui résume à elle seule tous les problèmes de voisinage rencontrés par le groupe lors de l’enregistrement de « Man Sleeps To Forget ». Ca a le mérite de remettre les pendules à l’heure et ça donne un petit charme supplémentaire à un album qui n’en manquait déjà pas …