Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

DAISYBOX pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 13 avril 2008
 

Polyester
(Yelo – MVS Records – Anticraft – 2008)
Durée 38’17 – 12 Titres

http://www.daisybox.com
http://www.myspace.com/daisybox

A l’heure de voguer lentement mais sûrement vers son quinzième anniversaire, Daisybox continue dans une voix qui lui est désormais immuable, celle d’un rock fabuleusement anglo-saxon chanté envers et contre tout dans la langue de Molière. Pour les frères Nicolas, Olivier à la guitare et au chant et Samuel à la batterie, et pour Anne-Lise Pernotte à la basse, la première véritable révélation a eu lieu en 1999 quand Indochine a invité le groupe sur ses premières parties mais c’est en sortant un premier album en 2002, « Organic », et surtout un second en 2005, « Diagnostic », que les Parisiens ont conquis un public non seulement en France et dans toute la Francophonie mais aussi en Australie ou au Mexique et en Finlande où leurs morceaux passent régulièrement en radio et où ils partagent leurs fans avec des groupes comme Blur ou les Dandy Warhols. Revenu avec en poche un troisième album encore plus pop mais toujours très rock, Daisybox entérine aux yeux de tous son statut d’incontournable de la scène nationale et internationale …

Le format trio convient à la perfection à un groupe soudé et bien en place et c’est en en retirant une nouvelle fraîcheur et surtout beaucoup de spontanéité que Daisybox se fend d’une douzaine de nouveaux titres taillés dans la veine d’où l’on sort habituellement les tubes. Les relents grunge rapportés de l’adolescence par Olivier et Sam ont aujourd’hui disparu et c’est en s’efforçant de faire leur propre musique que les trois musiciens avancent de concert, sans tenter de faire de quelconques prouesses individuelles avec leurs instruments mais en se contentant tout bonnement de les utiliser comme il se doit en groupe, ni plus ni moins. Le travail sur les voix se révèle totalement profitable et la réalisation de Scott Greiner le met parfaitement en valeur, accentuant par moments les saturations et tirant profit des dualités entre voix masculines et voix féminines pour en arriver à un résultat en tous points séducteur. Avec des brûlots pop rock carrément infroissables comme « Polyester », « Satin », « Résille » ou encore le superbe « Dentelle », Daisybox s’affiche comme un groupe qui continue encore et toujours de progresser au fil des ans et qui prend le temps de la réflexion entre deux albums. C’est un argument de plus qui plaidera en leur faveur au moment de se pencher sur les bacs …