mercredi, 23 avril 2008
O3 A Trilogy – Part 3
(Inside Out – SPV – 2008)
Durée 56’37 – 8 Titres
http://www.dominici.com
http://www.myspace.com/charliedominicimusic
 Bien décidé à reboucher à lui seul le trou de la couche d’ozone, Charlie Dominici et ses acolytes en arrivent lentement mais sûrement à la fin de la trilogie initiée en 2005 et portée vers un public toujours plus nombreux à répondre en chœur au metal progressif du chanteur mais aussi de Brian Maillard aux guitares, Americo Rigoldi aux claviers, Erik Atzeni à la basse et Yan Maillard à la batterie. Toujours aussi virtuoses, les cinq membres de Dominici poussent encore un peu plus loin leurs investigations et nous livrent enfin la clé de l’énigme qui nous dira enfin à quelle sauce nous serons croqués si nous ne nous décidons pas enfin à prendre soin de notre planète et de son environnement. Anglophobes avérés et pollueurs en tous genres, rassurez-vous, « O3 A Trilogy – Part 3 » est également un album de musique, et quel album !
Charlie Dominici est parvenu à aller jusqu’au bout de son œuvre en la rendant à chaque fois plus riche, plus sensuelle, plus enivrante, et c’est en un véritable feu d’artifice musical qu’il lui donne une épitaphe digne de toutes les compositions qui ont émaillé son cours. Avec huit titres impeccables sur lesquels rien n’est à jeter, que ce soit au niveau des guitares et des claviers flamboyants, d’une rythmique complice et solide et d’une voix irrésistiblement juste, Dominici nous livre un ouvrage qui fait bloc, un monument bien caractéristique du rock et de ce qu’il peut nous réserver de mieux … On descend vers les enfers à grand renfort de « King Of Terror », « So Help Me God », « Enemies » et « Hell On Earth », les morceaux épiques succédant aux autres, plus concis, mais réservant à chaque instant leur lot de surprises. Peu avare de ses soli, Brian Maillard en place un d’une rapidité fulgurante sur « Revelation » pour mieux marquer l’inversion que prend la clé de voûte de l’édifice à ce moment précis de « O3 A Trilogy – Part 3 », puis un dernier très volubile qui se perd dans le feu rythmique d’un « Genesis » détenteur de tous les secrets de la trilogie proposée par Dominici. Désormais complète, l’histoire n’en est que plus délicieuse …
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