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MY TAYLOR IS RICH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 16 avril 2008
 

(birth)
(Autoproduction – 2008) 
Durée 23’23 – 6 Titres

http://www.myspace.com/mytaylorisrich

En enregistrant leur première démo seulement deux mois après la création du groupe, ces deux musiciens réunis autour d’un même amour de la musique ne se doutaient peut-être pas qu’un de leurs morceaux se retrouverait sur la compilation « Castel Talents 2007 » … Et pourtant, My Taylor Is Rich a des arguments pour convaincre, à commencer par des capacités naturelles à composer des brûlots pop rock en se contentant d’une basse tenue par Michaël et d’une guitare malmenée par Sébastien, ce dernier assurant en complément le chant, en Anglais comme le laisse si bien entendre le nom du projet. Fusionnelle, la relation de cette fratrie n’a su laisser de place qu’à une boite à rythmes que le tandem emporte sur son porte-bagages et c’est en binôme que l’histoire se poursuit depuis mars 2008, un an après le début de l’histoire, avec un nouveau maxi baptisé « (birth) » qui devrait parvenir à ouvrir quelques portes …

Les cordes agiles et la langue bien pendue, My Taylor Is Rich nous prouve que faire du rock est un art que le duo a assimilé depuis déjà un certain temps, mais que mettre de la pop dedans est une chose qui lui apparaît comme naturelle. Sur des riffs tendus à bloc, Seb et Michaël s’efforcent de proposer des morceaux empreints de belles mélodies et de sentiments nobles, leurs chansons y gagnant en attractivité et parvenant à faire sortir de leurs gonds les plus blasés des auditeurs grâce à beaucoup de jus mais aussi à beaucoup d’ingéniosité en terme de composition. Montée petit à petit avec « Disappear », « A Century » et « The Unreal », la mayonnaise prend toute sa consistance quand « I’ve Been Wrong » trouve une place toute naturelle au milieu de l’ouvrage et il ne reste plus alors à My Taylor Is Rich qu’à entretenir le goût et à parfaire l’assaisonnement en nous servant deux titres de plus, « Maybe An History » et « Driving Me » qui s’inscrivent dans la droite lignée du reste de l’ouvrage. Conçus pour trouver leur place à la scène, les six titres n’ont pour l’instant que la platine à se mettre sous la dent mais à n’en point douter, les choses risquent fort de rapidement évoluer. Du moins on le souhaite …