vendredi, 18 avril 2008
Ghost Opera – The Second Coming
(Steamhammer – SPV – 2008)
Durée 57’53 – 14 Titres
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 Quinze années de travail et nombre d’albums auront permis à cette formation de power metal mélodique originaire de Tampa, Floride, de prouver au public tout le bien fondé de sa musique en proposant régulièrement des compositions d’une rare ingéniosité et en accouchant en 2007 d’un opéra rock d’une rare intensité, « Ghost Opera ». La tournée européenne du combo de Khan (chant), Thomas Youngblood (guitares), Glenn Barry (basse), Olivier Palotai (claviers) et Casey Grillo (batterie) est l’occasion idéale pour Steamhammer de rééditer ce morceau d’anthologie de Kamelot en l’accompagnant d’un second volume enregistré en live à Belgrade qui contient en prime quelques bonus non dénués d’intérêt … Si d’aucuns y verront le bon moyen pour le label de se faire de l’argent facilement en vendant une deuxième copie d’un même ouvrage aux fans, d’autres ne manqueront pas de voir dans cette initiative une bonne occasion de se rattraper en s’offrant « Ghost Opera » dans une édition appelée à devenir culte.
On ne reviendra pas sur la première rondelle qui comprend l’album originel dans son intégralité et qui n’apporte donc rien de plus que du grand classique, si ce ne sont le clip de l’excellent « Humain Stain » et un footage live de « Memento Mori », mais on se penchera plutôt avec une certaine avidité sur la seconde où le « Ghost Opera » se voit retravaillé pour la scène. Le tracklisting évolue et après une volée de bois vert où l’on se prend de plein fouet des « Solitaire », « Ghost Opera », « The Humain Stain » et « Mourning Star », c’est vers d’autres parties de son répertoire que Kamelot nous entraîne, revisitant dans des versions quelque peu réorchestrées ses « When The Lights Are Down », « Abandoned » ou encore « The Haunting » où le groupe se voit rejoint par Simone Simons d’Epica. Le dialogue guitare / claviers se veut toujours aussi fusionnel et c’est avec un talent jamais remis en question que Khan nous glisse ses lignes de chant jusqu’à une « March Of Mephisto » oppressante à souhait qui clôture le concert. Trois chutes de studio pour les bonus, « Epilogue » ayant par ailleurs été interprétée pendant le spectacle, et un remix electro-rock de « Rule The World » finissent de porter cette partie de l’opus vers l’heure de musique et de lui donner tout son intérêt. Les fans apprécieront à sa juste valeur …
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