jeudi, 17 avril 2008 Post Industrial Ceremony (Jay Jay Productions – Codaex – 2008) Durée 46’56 – 12 Titres
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Révélé à la frange la plus attentive du public avec un premier album autoproduit en 2004 et écoulé à sept milliers de copies, Mr Lab! s’est fait une première réputation dans la sphère electro-rock nationale mais aussi dans celles de quelques pays limitrophes et c’est en enfonçant le clou avec un second opus plus produit mais aussi plus alternatif et plus indus que Yves Labbé (chant, guitares et programmations), Thomas Schaettel (claviers), Toz (basse), Greg Boust (platines et machines) et Frank Bessard (batterie) reviennent aujourd’hui, riches qu’ils sont de leurs influences puisées dans le rock britannique mais aussi d’une réalisation très ouverte sur l’extérieur et d’une capacité phénoménale à s’adapter à toutes les situations et à goûter à toutes les expérimentations possible, aussi farfelues puissent-elles paraître …
« Post Industrial Ceremony », c’est en quelque sorte le constat dressé par Mr Lab! au sujet de l’état de notre monde, de sa culture et de sa civilisation … Alors forcément, l’heure est grave mais le ton reste léger et même parfois joyeux, même si la profondeur se veut par moments presque dérangeante. On traverse des « Why Are You Talking About Me ? » et des « Gravy Machine » très ancrés dans l’air du temps, des « Lost » ou des « Not There » en forme d’interrogations redondantes et nombre d’autres titres changeants au possible, Mr Lab! se faisant rejoindre sur « From Me » par l’ex-chanteuse d’AS Dragon, Natacha Lejeune, et traversant moult influences parmi lesquelles on remarque forcément Tom Waits et Leonard Cohen mais aussi parfois les Beatles ou encore Pink Floyd. Bien décidé à surprendre à chaque instant, Mister Lab! termine ce deuxième album par une pièce en trois actes, « Post », « Industrial » et « Ceremony », où l’on remarquera des arrangements de cordes créés spécialement pour l’occasion et propices à déclencher les passions les plus subites ! Une grosse base instrumentale et des accommodements modernes, il n’en faut pas plus pour que tout le monde y trouve son compte …
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