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IAN KENT & THE IMMIGRANTS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 13 avril 2008
 

Trick Bag
(Mosaic Music Distribution – 2008) 
Durée 45’27 – 14 Titres

http://www.myspace.com/iankentandtheimmigrants

Digne héritier de Jack Kerouac, Ian Kent est un de ces fous errants qui ont longtemps sillonné les Etats Unis en stop, y attrapant au passage une forte culture et un sens aigu des réalités de la vie … Installé en France depuis maintenant une dizaine d’années, ce New Yorkais intégrera divers groupes dont Blackstone et posera sa voix éraillée et sa guitare capable d’évoluer de rock en blues et de country en soul un peu partout où l’on voudra d’elle. Ce n’est pas un hasard si, pour son premier album solo, Ian Kent a fait le choix de se faire accompagner par ses amis de Blackstone rebaptisés pour l’occasion The Immigrants, Olivier Jargeais aux guitares, Sami Abès à la basse et Marc Varez aux guitares, et s’il a non seulement assuré l’écriture des textes et la composition des mélodies mais aussi la voix et les cordes, qu’elles soient de lap-steel, de guitare ou encore de mandoline. Le résultat est sans appel !

Un peu de soul, pas mal de rock et beaucoup de country, il n’en faut pas plus à Ian Kent pour nous proposer un album où ses racines se font omniprésentes, que les influences qu’il utilise soient empruntées à Creedence Clearwater Revival, à Van Morrison, à Tom Waits ou même aux Rolling Stones. Rejoint à l’occasion par un piano ou par un violon, le Français d’adoption laisse ses inspirations les plus diverses prendre leur cours le plus spontané, les musiques nous entraînant de Chicago jusqu’en Irlande mais aussi très régulièrement vers le Tennessee et les rives du Mississippi où le bagage culturel de Ian Kent semble vouloir être le plus pratique à poser. La voix omniprésente et capitale pour chacun des morceaux se voit merveilleusement rehaussée d’un peu de lap steel, de quelques percussions ingénieusement dosées ou encore d’une contrebasse débarquée comme par enchantement au détour d’un « Time Gone By », d’un « Ricochet Romance » ou d’un « Better Days » plus agréables les uns que les autres. Convaincu par « Tijuana », enchanté par « Central New York Blues » et « Angel » ou carrément emballé par « Jail Song », l’auditeur s’en ira en douceur vers la seule reprise de l’album, « Dearest Darling », tout le reste s’avérant tiré soit de l’esprit de l’artiste soit de collaborations avec Johan Asherton, Dimitri Artemenko ou Olivier Jargeais. Difficile de s’en défaire quand « Trick Bag » décidé de prendre ses aises dans la platine …