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TOUS LES FILMS ONT LA MÊME FIN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 09 avril 2008
 

Un faux mouvement
(Les Disques Normal – Believe – 2008) 
Durée 61’47 – 18 Titres

http://touslesfilmslegroupe.free.fr
http://www.myspace.com/touslesfilms

C’est au début de l’année 2005 que les deux protagonistes de cette aventure se sont rencontrés et si le premier, Lionel Fondeville, est un autodidacte malgré lui, le second, Cyrille Catois, est passé par diverses écoles de musique pour parfaire ses talents de multi-instrumentiste. Transfuges du projet lo-fi Jalouxdemonsuccès pour l’un, de The Big Nowhere et de Marousse pour l’autre, Lionel et Cyrille n’auront besoin que de quelques semaines de travail pour accoucher d’une cinquantaine de compositions très personnelles et c’est réunis dans un groupe créé avec un nom en forme de constat, Tous Les Films Ont La Même Fin, que les deux créateurs rejoints à la scène par Bastien Amy et Jean-Pascal Boudet nous présentent un album empreint de sentiments multiples, plus ou moins sombres selon les morceaux mais toujours très proches de la réalité et du quotidien de l’individu lambda. La chanson française se teinte de pop et de rock et ne s’en porte pas plus mal …

En multipliant les atmosphères et en désacralisant le genre, Tous Les Films Ont La Même Fin offre une nouvelle jeunesse à la french pop-song, empruntant un poil de décalage à Katerine et un autre de provocation à Gainsbourg et mélangeant le tout sous la bannière de l’humour et de la dérision pour en arriver à des essais d’un autre type dans lesquels on se plait à se perdre pour de bon, sans arrière pensée et sans fausse volonté de se sentir « In » juste pour le plaisir de ne pas être « Out ». Les textes se barrent dans tous les sens et les musiques s’efforcent de les suivre tant bien que mal, accentuant encore un côté décousu à la fois déconcertant et séduisant. On traverse des morceaux pleins de sensibilité et d’autres aux limites d’une indécente absurdité avec toujours le même plaisir, des chansons comme « L’ego », « On a failli », « Les présidents », « Entre la voiture et le mur », « Les amis de mes amis » ou « Jessica pop corn » se voulant complémentaires et à la fois très distinctes l’une de l’autre, toutes finissant par se rejoindre dans le même sens, celui d’un art nouveau et quasiment inédit né comme par accident, grâce à la magie improbable d’« Un faux mouvement » très spontané … L’essayer, c’est forcément l’adopter !