Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

ARNAUD LE GOUEFFLEC ET L’ORCHESTRE PREHISTORIQUE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 11 avril 2008
 

A Dreuze
(Last Exit – Anticraft – 2008) 
Durée 69’51 – 15 Titres

http://www.eglisedelapetitefolie.com
http://www.myspace.com/arnaudlegouefflec

Il a créé il y a une douzaine d’années le groupe de rock préhistorique brestois Le Petit Fossoyeur et après avoir écrit, composé et enregistré deux albums avec lui, Arnaud Le Gouefflec a eu la légitime envie de s’offrir un projet encore plus personnel dans lequel ses deux passions, la chanson française d’une part et le rock garage de l’autre, pourraient se mélanger. Deux albums en solitaire et c’est l’heure de la rencontre avec de nouveaux musiciens issus de l’indus et du jazz qui deviendront l’Orchestre Préhistorique et qui contribueront à un premier album barré qui sera décrit par la profession comme une bizarrerie musicale plutôt succulente. Revenu aux côtés de Morgan Landuré (basses, guitares et claviers), Lionel Mauguen (basses et guitares) et Fabrice Louisin (percussions), Arnaud Le Gouefflec s’efforce d’aller encore un peu plus loin dans son délire …

Il est à la fois un descendant de Serge Gainsbourg et de Tom Waits et ses textes croustillants s’envoient en l’air avec des musiques psychédéliques du plus bel effet, le tout sur fond de guimbarde, de banjo, de boite à meuh ou de bol tibétain. Avec « A Dreuze », Arnaud Le Gouefflec s’efforce comme le veut l’expression bretonne de partir une fois de plus en vrille et c’est avec un certain brio qu’il y parvient, nous livrant au passage des « Faust » et des « Fantômas », des « Tête de clou » et des « Dans le delta obscur du beau Danube bleu », des « Enseignements de Ramakrishna » et un « Merveilleux chou chantant » plus inattendus les uns que les autres … Un peu Bashung pour son côté infiniment intime, un peu Ange pour sa façon d’aller jusqu’au plus profond de sa folie, ce gourou fondateur de L’Eglise de la Petite Folie travaille ses atmosphères dans le sens de la longueur et se fait rejoindre à l’occasion par la voix de Marion Gwenn qui apporte aux compositions un charme emprunt de beaucoup de mysticisme. Si le ton reste très fortement teinté de chanson française, la manière de l’utiliser montre que toutes les expérimentations restent possibles avec le genre ! A découvrir dès le 21 avril …