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RICHARD KOECHLI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 06 avril 2008
 

Laid Back
(Mara Records – AMA-Verlag – 2008) 
Durée 57’13 – 13 Titres

http://www.myspace.com/richardkoechli
http://www.ama-verlag.de/verlag/product_info.php?language=en&info=p357_laid-back.html

Il évolue de façon professionnelle en tant que guitariste depuis une petite vingtaine d’années et ce n’est pas par hasard qu’il a partagé la scène avec des artistes de renom comme Philipp Fankhauser ou Larry Garner. Réparti entre la Suisse et l’Auvergne, le temps de Richard Koechli est généralement bien rempli puisqu’il est à la fois musicien de studio et producteur mais également auteur, compositeur et créateur de livres de musique et si son album « Blue Celtic Mystery » sorti en 2003 mélangeait avec une certaine ingéniosité la mythologie celte et les racines du blues, c’est cette fois en tirant un trait allant de ces mêmes racines jusqu’à l’âme du folkrock qu’il nous offre « Laid Back », un album qu’il a enregistré en compagnie de Fausto Medici aux percussions, David Zopfi aux basses, Michael Dolmetsch aux claviers, Dani Lauk à l’accordéon et à l’harmonica et enfin Patrick Bütler au violon. La guitare slide et le chant en Français y sont légion, mais la porte reste grande ouverte à toutes les surprises …

C’est en partant de treize de ses poèmes que Richard Koechli a appréhendé ce nouvel album, y insufflant nombre de ses influences piochées de Blind Willie Johnson à Bob Dylan et d’Elmore James à J.J. Cale et laissant parler sa guitare comme l’envie lui vient, sans renoncer à quelques relents pop, rock, folk et même zydeco. Si la voix ressemble parfois à celle de Stephan Eicher, ne serait-ce que par l’accent, la guitare se veut plus proche de Mark Knopfler et les textes de Cabrel, l’ensemble mis bout à bout trouvant une réelle homogénéité et donnant au public une succession musicale tantôt mélancolique tantôt festive d’où se détachent dans un peloton de tête des pièces bien fichues comme « My Slide Is Crying », « Ce soir », « Mister Marketing Man », « Silence » ou « Blue Lord ». Panachant ses colorations bluesy de grosses lampées de bottleneck et à l’occasion d’un poil de résonateur, Richard Koechli prend soin de varier les plaisirs pour être certain de ne pas se répéter et y parvient avec une certaine efficacité, usant de divers subterfuges comme le violon ou l’accordéon mais aussi la mandoline pour que son album puisse s’inscrire sur un répertoire le plus large possible. Les puristes y trouveront sans doute quelques remarques à faire mais tout bien pesé, « Laid Back » parvient à attirer le blues de Richard Koechli vers le grand public et ce sont indiscutablement les deux qui en ressortiront gagnants … Bien fait !