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WHITESNAKE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 09 avril 2008
 

Good To Be Bad
(Steamhammer – SPV – 2008) 
Durée 59’22 – 11 Titres

http://www.whitesnake.com
http://www.myspace.com/whitesnake

Ils auraient carrément pu appeler ce nouvel album studio « Good To Be Back » puisque c’est le premier à sortir depuis plus d’une décennie, le retour de Whitesnake à la scène ayant toutefois donné lieu à un excellent live fin 2006 et à une réédition de « Whitesnake 1987 » à l’occasion de son vingtième anniversaire. Ayant emmené à ses côtés tout ce que la scène rock compte de meilleur, le toujours aussi bouillonnant frontman David Coverdale retrouve à un élément prêt son line up de 2006 avec les guitaristes Doug Aldrich et Reb Beach, le bassiste Uriah Duffy et le clavier Timothy Drury, la seule modification étant le remplacement de Tommy Aldridge par Chris Frazier derrière les fûts, et nous gratifie de onze nouvelles compositions qui, comme il se plait à le dire, contiennent tout ce qui le fait aimer la musique de Whitesnake ! Des racines bluesy, une structure rock et une grosse envie de donner autant de plaisir qu’il en reçoit … Une œuvre bien décidée à sceller le retour en forme d’un groupe qui nous berce depuis une trentaine d’années !

« Good To Be Bad », c’est en gros le résumé de ce que le gratin de la scène british a pu nous offrir dans les eighties, des riffs torturés à souhaits et des rythmiques en béton, des voix enchanteresses capables de s’en sortir dans les registres les plus divers, brillantes dans les ballades, décoiffantes dans les aigus, insupportables de justesse et de feeling … Whitesnake ne réinvente donc pas le rock, qui aurait pensé lui demander, mais se contente de faire avec tout le talent qu’on lui connaît un album sur lequel le bonheur est palpable, ses « Best Years », « Call On Me », « All For Love » et autres « Got What You Need » venant pondérer avec beaucoup de savoir-faire des morceaux plus aériens comme « All I Want All I Need » ou « Summer Rain » qui n’en finissent plus de faire ressortir les versants crooner et bluesy de Coverdale. Avec huit bombes bien saignantes et trois ballades plutôt réussies, Whitesnake trouve l’équilibre parfait et signe là un album qui n’aura pas le moindre mal à venir rejoindre à la scène des hymnes comme « Here I Go Again », « Still Of The Night » ou « Walking In The Shadow Of The Blues » ! Ca tombe bien, le groupe s’embarque dans une gigantesque tournée des stades avec un autre des derniers dinosaures britanniques, Def Leppard ! Devinez dans quel pays d’Europe il n’est pas prévu qu’ils passent ? Heureusement qu’il y a l’Eurostar …