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TOM PRINCIPATO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 07 avril 2008
 

Raising The Roof !
(Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2008) 
Durée 46’07 – 9 Titres

http://www.tomprincipato.com
http://www.myspace.com/tomprincipato2
http://www.bluesweb.com 

Il est à juste titre considéré comme l’un des maîtres absolus de la guitare blues et si le style très personnel qu’il adopte n’a été pensé et créé que par lui seul, c’est en le présentant au public en compagnie d’artistes comme Danny Gatton avec qui il a œuvré au sein des Blazing Telecasters ou encore avec Jimmy Thackery dans The Assassins que Tom Principato s’est peu a peu fait une place parmi les grands noms du blues. Malgré une discographie longue comme le bras, le brillant guitariste doublé d’un excellent chanteur parvient à ne pas se répéter et c’est en compagnie de John Perry à la basse, Joe Wells à la batterie et Josh Howell aux percussions mais aussi depuis peu de Tommy Lepson à l’orgue Hammond qu’il écume systématiquement les scènes américaines et européennes, s’étant vu récompenser à maintes reprises par des Awards couronnant son jeu, son chant mais aussi ses compositions et ses enregistrements. Pour ce nouvel effort, Tom Principato a de nouveau donné la priorité à la diversité mais aussi à la création …

Six compositions pour trois reprises, c’est ce que l’on appelle avoir le sens de la mesure et c’est en revisitant J.J. Cale avec « Lies », Louis Jordan avec « Fish Fry » et enfin Jimmy Smith avec « 8 Counts For Rita » que ce grand ponte de la Telecaster accompagne des titres originaux dans lesquels il laisse entrer le jazz, le funk, le reggae, le rock et même des influences venues de Louisiane sur un bon blues comme il sait si bien le jouer. Rejoint par une section de cuivres sur « Lock And Key », Principato multiplie les sources de feeling et donne à son album des couleurs et des saveurs enchanteresses, les « Too Damn Funky », « Bo Bo’s Groove » et autres « Mi Solea » n’en finissant plus de nous faire voyager au fil de la large palette de sonorités que l’artiste garde au plus profond de lui mais qu’il n’hésite cependant jamais à partager avec le public dès qu’il se trouve sur scène. On terminera sur un sympathique « They Called For ‘‘Stormy Monday’’ (But ‘‘Mustang Sally’’ Is Just As Bad !) » qui résume assez bien les pensées de ce grand musicien et par le traditionnel bonus vidéo inhérent aux  albums Dixiefrog, le tout se trouvant bien entendu présenté dans un superbe digipack à quatre volets … La bête est lâchée, surveillez les agendas et trouvez le concert qui vous convient le mieux !