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C.L.A.F.F. pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 24 mars 2008
 

Double Fuck
(Why Note – Nocturne – 2008) 
Durée 70’33 – 16 Titres

http://www.claffland.com

C’est dans la tête de Claff Germain, batteur émérite de formations comme Syncop, Jinx, Grand Hotel ou encore Reverend Blues Gang qu’a germé le projet ambitieux de réunir treize musiciens et chanteurs au sein de la Coopérative Libre des Artistes Fous Furieux … Et forcément, on y retrouve tout ce que la scène hexagonale compte de bon et même de très bon, les voix étant partagées pour les filles entre Alex Schroll (Alexx & The Mooonshiners) et Pascale Bigoude (X-Syndicate) et pour les garçons entre Juan Rozoff, Lord Tracy (Jesus Volt) et Marc Loy tandis que les guitares transitent par Mick Ravassat, Clit Tao (Jesus Volt), Marc Loy, Stéphane Bergeron et Yann Armellino … A tout seigneur tout honneur, c’est Claff lui-même qui tambourine les drums, soutenu par la basse de folie du mastodonte Fred Guillemet (ex-Trust, GL Band, Boxer …) et le tout se voit saupoudré de claviers partagés entre Bruno Taverne et Alain Balin’ du Peter Alexander Band ! Vous avez parlé de dream team ? On l’aurait fait à moins …

Non content de nous poser onze compos en béton armé entre les oreilles, C.L.A.F.F. nous joue le jeu du « Double Fuck », amis poètes bonsoir, en nous envoyant en complément cinq reprises de folie, l’honneur de rejoindre cette première rondelle de la Coopé étant offert à AC/DC avec « Go Down », à Thin Lizzy avec « Cold Sweat », à Deep Purple et à Led Zep avec respectivement « Comin’ Home » et « Out On The Tiles » et bien entendu au standard que tout batteur rêve de maîtriser un jour, l’inénarrable « Overkill » d’une autre bande de fous furieux, Motörhead ! Tirés d’une veine fabuleusement heavy et stoner mais également empreinte de rock progressif, les onze originaux ne sont pas en reste et caressent l’inconscient collectif à grands renforts de saturations, de guitare slide, de riffs musclés et de rythmiques plombées, le tout nous donnant de véritables hymnes comme « Rebel Land », « Kill My Banker », « Queen Of A Day » et bien évidemment les deux actes successifs du « Rock And Roll Great Wall », le morceau qui pourrait très vite devenir le seul édifice musical visible depuis la lune ! C’est la trique assurée pour les détenteurs du digipack qui se verront en prime gratifiés d’un DVD regroupant divers reportages, chutes de studio et autres bonus délirants … Let There Be C.L.A.F.F. !