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ALBERT COLLINS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 26 mars 2008
 

Live at Montreux 1992
(Eagle Records – 2008) 
Durée 58’20 – 7 Titres

http://www.alligator.com/index.cfm?section=artists&artistid=5
http://www.myspace.com/albertcollins

Déjà bouleversé il y a quelques temps par le superbe DVD rappelant ce concert mémorable donné par Albert Collins à Montreux un an avant sa disparition, il est aujourd’hui temps de se pencher sur le volet CD de l’ouvrage qui, malgré le fait de ne pas contenir les superbes bonus de 1979 qui ont tendance à sérieusement attirer l’œil, présente l’intérêt certain de laisser l’auditeur se concentrer sur le jeu fin et racé du Master Of Telecaster également surnommé The Iceman par ses fans. Accompagné des Icebreakers, Peter Thoennes à la guitare, Bobby Alexis aux claviers, John Smith au sax, Steve Howard à la trompette, Johnny B. Gayden à la basse et Marty Binden à la batterie, Albert Collins laisse une fois encore le bon temps rouler au gré d’un ouvrage à intégrer d’urgence dans l’anthologie du blues !

De « Iceman » à « Frosty », ce sont tous ses plus grands succès que le chanteur et guitariste texan interprétait à seulement quelques mois de son soixantième anniversaire, des hymnes de la trempe d’un « Honey Hush », d’un « If You Love Me Like You Say », d’un « Put The Shoe On The Other Foot » agrémenté d’un solo de basse slappée ou encore d’un « Too Many Dirty Dishes » ponctué d’un superbe solo de sax et d’un autre non moins inspiré de guitare. Le son d’une finesse inouïe laisse passer le moindre effet et donne à l’ouvrage encore un peu plus de saveur, le côté funky d’Albert Collins se faisant séduisant au possible et offrant à des morceaux sélectionnés avec le plus grand soin des allures de véritable best of ! Maîtrisé jusque dans le larsen, le jeu de ce grand gardien des cordes devant l’éternel n’en finit plus de nous émouvoir pour définitivement nous convaincre que si le DVD à indiscutablement sa place au salon, le CD a pour sa part la sienne dans la voiture ou dans le bureau. Il y a des albums dont on ne se lasse jamais …