jeudi, 27 mars 2008
Live in Japan
(7Bridges Recordings – 2008)
Durée 54’40 – 10 Titres
http://www.radmusic.com
http://www.myspace.com/radkeys
 Elle est originaire de Oakland, dans la Baie de San Francisco, et c’est donc forcément à base de funk et de soul que Rose Ann Dimalanta aka rad. a été élevée ! Avec cinq albums solo en poche et des participations aux tournées de Prince ou de Maceo Parker, la chanteuse et claviériste a eu tout le loisir de se forger un style bien particulier en incorporant du jazz et du rhythm’n’blues à ses racines et c’est à mi-chemin entre Stevie Wonder et Norah Jones que la jeune femme qui s’est produite à L’Olympia en première partie d’Ayo au printemps 2007 et une fois encore au New Morning en tête d’affiche un an plus tard nous propose un album live enregistré entre Tokyo et Yokohama avec à ses côtés des musiciens comme le saxophoniste Eric Leeds (Prince …), le guitariste Ray Obieto (Herbie Hancock …), le bassiste Marc Van Wageningen (Tower Of Power …) et le batteur Billy Johnson (Santana …) ! Autant dire que tout est réuni pour que l’instant soit inoubliable et l’album réussi …
Le prestige des musiciens réunis sur cette géniale rondelle est parfaitement mis en valeur, en grande partie grâce au charisme et au talent de rad., et c’est portée par des claviers on ne peut plus majestueux et une voix funky en diable que la jolie dame nous emmène dans un répertoire qu’elle a construit en grande partie elle-même, ne se laissant entraîner sur le terrain des covers que lors de l’adaptation fort réussie d’un « I Got You (I Feel Good) » emprunté à James Brown, de celle de Paul T. Smith, « Back Here Again », ou encore de « Ten », co-écrit par Eric Leeds et Prince. Les interventions du saxophone sont à chaque fois dosées au millimètre prêt et pour ne point trop en faire, Eric Leeds s’en va par moments rejoindre les ivoires et se livrer à des duels intenses avec une frontwoman peu avare de ses effets de style. Mis en valeur à la perfection par une dream team parmi les plus précieuses, des morceaux comme « Make Every Second Count », « Homegirls Cha Cha Network », « Layin’ Low » ou « Trippin’ » brillent comme autant de petites étoiles sur les nuits japonaises d’où est tiré cet ouvrage et arrivent à transmettre leur lumière jusqu’à nous grâce à la magie d’une production soigneusement réalisée par Michael Kirsch. Un album à garder définitivement à portée de la main …
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