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JIMMY BURNS à MANTES LA JOLIE (78) pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 13 mars 2008
 

JIMMY BURNS
CAC GEORGES BRASSENS – MANTES LA JOLIE (78)
Le 12 mars 2008

http://www.jimmyburnsband.com
http://www.blues-sur-seine.com
http://www.cacgeorgesbrassens.com
http://www.myspace.com/cacgeorgesbrassens
 
C’est toujours un plaisir de retrouver des notes bleues dans le Mantois entre deux éditions de Blues-sur-Seine et c’est grâce à la collaboration entre le festival récemment auréolé du « Keeping The Blues Alive Award » et le CAC Georges Brassens, partenaire historique et cofondateur de la manifestation, que nous allons ce soir accueillir un des grands guitaristes et chanteurs du Chicago Blues, Jimmy Burns, actuellement en tournée en France après une semaine de concerts au Jazz Club Lionel Hampton … Le brouhaha qui accompagne l’attente du public dans le hall laisse augurer une assistance bien garnie et ce sera chose faite, bien que le concert se déroule en semaine !

Un quart d’heure de retard sur le timing n’entamera en rien la bonne humeur du groupe et c’est sur une composition instrumentale, « Don’t Be Late », que le quartet où l’on reconnaît bien évidemment le frontman Jimmy Burns en feutre gris, son complice guitariste Tony Palmer en casquette noire, le bassiste Greg E.G. McDaniel en bibi noir et enfin le batteur James Carter en Stetson noir va démarrer un premier set très marqué par le sceau du blues, de la soul, du rhythm’n’blues et même parfois du rock ! On glisse pour le deuxième morceau vers Percy Mayfield (« Strange Things Happening ») puis Jimmy Burns dont la voix commence à être bien chaude se lance dans quelques chansons généralement agrémentées de très longs breaks instrumentaux. On se promène ensuite d’un « Wait A Minute » jusqu’à un « No Consideration » en croisant quelques reprises et en mélangeant les anciens titres et les autres, plus récent, Jimmy Burns rappelant à son public qu’il est passé il y a bien longtemps par Mantes la Jolie, en 1984, dans le cadre de la tournée du Chicago Blues Festival …

Une petite demi-heure d’entracte permettra au public de se rafraîchir au bar du CAC et c’est ensuite en rangs serrés que chacun regagnera la salle pour y prendre une autre petite heure de concert, le Jimmy Burns Band revenant très rapidement à un Chicago Blues fortement teinté de Delta Blues et de soul et se produisant comme il le ferait dans un club mais malheureusement devant un public quelque peu assoupi et manquant cruellement de réactivité. Les textes où l’on retrouve très régulièrement les « Crazy About You » et autres « Just One Night » caractéristiques du genre finiront quand même par réveiller la salle qui commencera à chanter et à taper dans ses mains une trentaine de minutes avant la fin du concert, Jimmy Burns s’offrant pour en finir un ultime enchaînement où l’on trouvera une ballade bluesy à souhait, un « Juke, Juke, Juked » aux rythmes très boogie, un instrumental gorgé de guitares et marqué par quelques beau soli de basse et de batterie et enfin un dernier blues lent et bien soul proposé en unique rappel. Toujours aussi disciplinée, la salle se vide sur les coups de 23 heures, le public s’en allant massivement rejoindre ses pénates en laissant quand même quelques spectateurs totalement convaincus attendre Jimmy Burns pour quelques photos souvenirs et quelques dédicaces …

Un dernier passage par le bar pour y saluer les amis présents ce soir et échanger quelques dernières impressions sur un artiste et son groupe qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour donner un excellent concert et la soirée se termine avec en tête les souvenirs d’un chanteur inspiré, de deux guitaristes virtuoses et d’une section rythmique bien en place, l’ensemble proposant un blues à la fois roots et moderne carrément passionnant ! Les accords de « Whole Lot Of Lovin’ » et autres « Three O’Clock Blues » résonnent dans les esprits pour un bon moment et à n’en point douter, tout le monde est enchanté du bon tour que nous ont joué ce soir les organisateurs !

Fred Delforge – mars 2008