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KARLIT & KABOK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 28 mars 2008
 

Musik d’ascenseur pour kages d’eskalier
(Jarring Effects – Discograph – 2008) 
Durée 51’41 – 12 Titres

http://www.karlitetkabok.com 
http://www.myspace.com/karlitetkabok
http://www.jarringeffects.net

Ils ont déjà eu tout le loisir de mettre le feu aux plus grandes manifestations de l’hexagone, que ce soit le Printemps de Bourges, Garorock ou le Festi’Val de Marne, mais c’est avec un premier album à paraître chez Jarring Effects le 14 avril que Karlit & Kabok vont inévitablement attraper la queue du Mickey tant la folie y est au rendez-vous ! Avec des textes qui font mouche et un humour posé à un juste milieu entre Stupeflip et Fatal Bazooka, le duo lyonnais a déjà fait une bonne partie du travail en s’infiltrant tel un virus sur le web et c’est en gardant son esprit tapageur au possible et son sens inné de la répartie qu’il s’engage avec le printemps vers les bacs, bien décidé à devenir le nouveau phénomène populaire d’un été qui s’annonce particulièrement saignant grâce à sa « Musik d’ascenseur pour kages d’eskalier » ! Le ton est donné, trop sérieux s’abstenir …

La gueule de l’emploi et la formule qui marque, c’est un peu de cette manière que l’on pourrait décrire cette nouvelle sensation musicale prête à se répandre sur le public, jeune et plus mur, et à le marquer de manière indélébile pour un bon moment. Tout y passe, des vannes à deux balles comme « La Moustafette » aux hymnes en puissance comme « Karlit & Kabok », des chansons lucides comme « Rien à attendre » aux délires monstrueux du genre « Geng Beng » … Au jeu de roulette russe que le binôme nous propose, peu de personnes ne devraient réussir à sortir indemnes tant les balles sont nombreuses dans un chargeur carrément bien engagé. Le ton se fait electro-punk, le style déliro-rock et l’attitude furieusement hip-hop, le résultat se traduisant par quelques chansons bétonnées à outrance et appelées à devenir cultes comme « C’est pas d’la karotte », « Cé ma fam » ou encore « Korky ». C’est tellement bon qu’on se demande pourquoi personne ne l’avait fait auparavant !