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RESCUE RANGERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 14 mars 2008
 

Guitars and dust dancing
(Autoproduction – 2008) 
Durée 46’37 – 10 Titres

http://www.myspace.com/rangersdurisque

Conçu à l’origine comme un side project, Rescue Rangers a toujours eu à l’esprit l’idée de servir de trait d’union non pas entre deux styles mais bel et bien entre deux époques particulièrement marquantes du rock, les seventies d’une part et les nineties de l’autre. C’est donc à partir de 2005 que le power trio commencera à travailler, la section rythmique où l’on compte Christophe Fresard à la basse et Pierre Roulois à la batterie se retrouvant très rapidement orpheline lors du départ de Pascal Mascheroni (guitare et chant) vers le Canada et s’en allant rejoindre un temps les Backseat Girls non sans avoir sorti un premier maxi et donné une vingtaine de concerts ! Revenu puis reparti à diverses reprises, Pascal permettra quand même au trio de s’offrir un nouveau maxi et surtout ce premier album qui aura demandé quelques dix-huit mois de patience pour pouvoir voir le jour … L’avenir nous dira bientôt ce qu’il adviendra de Rescue Rangers dans les mois et les années à venir !

Avec son rock psyché aux très forts accents stoner, Rescue Rangers n’est pas sans rappeler des pointures internationales du genre de Black Sabbath et de Queens Of The Stone Age et si ces Marseillais n’ont plus grand chose à apprendre de leurs modèles, c’est en nous proposant un album à l’ancienne qu’ils tentent une percée signifiante dans le monde du rock à la langue bien pendue et aux guitares sauvagement accrochées. Découpé en deux faces distinctes, « Guitars And Dust Dancing » nous ramène au bon vieux temps du rock’n’roll, celui des rythmiques de folie et des basses qui ronronnent, des effets qui jouent le tout pour le tout sur la disto et des chansons qui viennent pilonner l’inconscient jusqu’à ce que chacun cède invariablement sous le poids des mélodies et l’ingéniosité des arrangements. On se laisse très vite enrôler par ces Rangers d’un autre genre qui nous délivrent sur un ton à la fois lourd et voluptueux leurs « Hassan Sabbah », « Black As Bastet », « In Cathedralica » et autres « Scary Black Holes » avant de terminer dans une folle débauche de larsen par un « Scorpion Deathlock » au moins aussi venimeux que son nom peut le laisser entendre. Le mastering signé Alan Douches (Sepultura, Hatebreed …) est bien entendu le petit plus qui donne ses lettres de noblesse à ce premier ouvrage mais à bien y réfléchir, c’est essentiellement la qualité des morceaux et le ton sincère du jeu qui fait le charme de « Guitars And Dust Dancing » … Groupe en phase de reconnaissance cherche label, qu’on se le dise !