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SPORTO KANTES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 10 avril 2008
 

3 at last
(Le Village Vert – PIAS – 2008) 
Durée 37’04 – 12 Titres

http://www.myspace.com/sportokantesofficial
http://www.villagevert.com
http://www.myspace.com/villagevert  

Née de la rencontre en 1998 d’un sampleur et de une pile de vinyles, Sporto Kantes est une de ces formations hexagonales qui ont eu tout le loisir de faire parler d’elles non seulement par leur musique mais aussi par la personnalité de leurs membres. Benjamin Sportes et Nicolas Kantorowicz affichaient chacun de leur côté un passé musicalement chargé avec des participations à The Wanderers pour l’un et aux Wampas pour l’autre, le mélange de toutes leurs influences se fondant à l’arrivée dans une sorte de dub electro dans lequel on note autant de traces de jazz, de reggae, de trash ou encore de hip hop. Un premier album, « Act. 1 », sorti en 2002 et réédité un an plus tard avec sept inédits, scellera le sort des frères ennemis qui récidiveront en 2004 avec un deuxième ouvrage au titre prémonitoire, « 2nd Round », qui les laissera inévitablement partir chacun de leur côté. Réunis presque par hasard en 2007, les duettistes nous proposent ce printemps un troisième album tout naturellement baptisé « 3 At Last », signe qu’il reste un brin d’espoir pour l’avenir …

A l’auberge espagnole que tient Sporto Kantes, chacun apporte tout naturellement ses mets les plus goûteux et ce n’est pas un hasard si l’on y retrouve quelques belles touches de rocksteady et d’electro mais aussi de soul, d’opéra et même de new wave déposées au hasard d’un featuring par des ovnis comme Michel Robinson, Yelena Neva, Adèle Masquelier et pour la fine bouche par une damoiselle perdue dans la capitale anglaise. On remarque la présence d’Alexandre Kinn sur le très intéressant « Liquid » et on se laisse entraîner sans la moindre réticence dans un tourbillon musical qui ne répond jamais vraiment à une règle bien définie et au gré duquel on coule à pic et on refait surface aussi rapidement au travers de quelques « Da Rock », « Roma’s Life », « U Are The Light » ou « 12 Of July » particulièrement impénétrables. Remis directement sur les rails du succès avec un premier single tout simplement génial, « Whistle », Sporto Kantes a encore quelques as dans sa manche pour nous emmener jusqu’au bout de l’été, voire même carrément de l’année, et ce n’est pas pour nous déplaire, aussi surprenant que puissent être des titres comme l’insaisissable « Sick Song » que l’on voit bien venir ensuite mettre un grand coup de pied dans une fourmilière déjà bien émoustillée par un retour en si belle forme. Les jeux sont faits, rien ne va plus !