jeudi, 13 mars 2008
Defected presents Charles Webster
(Defected – Discograph – 2008)
Durée 61’20 + 63’01 + 66’33 – 11 + 16 + 12 Titres
http://www.defected.com
http://www.myspace.com/furryphreaks
Charles Webster est un de ces génies nés dans les sixties qui est devenu touche à tout dès son adolescence, un Anglais parmi tant d’autres né du côté de Matlock qui a souhaité toucher à l’electro pour se faire remarquer et qui est très rapidement devenu une des sommités de la house music … Pour ce fan de Stevie Wonder, Marvin Gaye et Rickie Lee Jones, quoi de plus naturel que de faire une musique aux accents variés dans laquelle il se permet de travailler sur des tempos très différents ? Devenu DJ, Charles Webster n’a jamais abandonné la scène et c’est après avoir vendu une centaine de milliers d’albums en 2001 avec « Born On The 24th Of July » qu’il s’en ira arpenter le monde, créant ses propres labels et revenant en 2008 avec une triple compilation d’un genre un peu à part. Visite guidée …
Rien de surprenant dans le fait de découvrir un mix house sur la première rondelle, celle ci se voyant tout naturellement dédiée à des artistes comme Warren Harris, Kings Of Tomorrow, Moodymann ou Deep South et laissant à Webster tout le loisir de laisser s’exprimer un talent dont personne n’oserait douter. C’est ensuite un mix pop rock qui nous attend sur le deuxième morceau de plastique, sans le moindre doute le plus intéressant des trois puisque le génial remixeur y apporte sa touche personnelle à des œuvres comme « Planet Caravan » de Black Sabbath, « Deep Blue Day » de Brian Eno, « Army Dreamers » de Kate Bush, « The Heart Of Saturday Night » de Tom Waits, « No Need To Argue » des Cranberries ou encore « Frederick » de Patti Smith ! On termine ces trois heures de musique par un disque rassemblant divers inédits et raretés de Charles Webster et de ses projets annexes, les trois volumes réussissant à l’arrivée à donner un ouvrage qui se tient plutôt bien et qui résume de façon ingénieuse l’univers dans lequel évolue cet ingénieux personnage. L’essayer, c’est souvent l’adopter …
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