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BROKEN TEETH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 12 mars 2008
 

Electric
(Tex-Tone – Nocturne – 2008) 
Durée 39’44 – 12 Titres

http://www.brokenteeth.com 
http://www.myspace.com/brokenteeth

Pour leur quatrième album, les Texans de Broken Teeth ont choisi de frapper un grand coup et de réaffirmer à quel point leur musique doit à des groupes comme Rose Tatoo, AC/DC, Judas Priest ou encore Motörhead … Alors forcément, au moment où le monde entier surveille du coin de l’œil le retour de la bande des frères Young avec un nouvel effort studio, le premier du nouveau millénaire, c’est une vraie bouffée d’oxygène que nous procure « Electric », un ouvrage qui porte particulièrement bien son nom et qui laisse tout le loisir à Jason McMaster (chant), David Roy Beeson (guitares), Jared Tuten (guitares), Brett McCormick (basse) et Bruce Rivers (batterie) de laisser exploser une douzaine de nouvelles compositions plus jouissives les unes que les autres. Manowar se vantait jadis d’être le groupe le plus puissant du monde, Broken Teeth se targue pour sa part de devenir le plus destructeur en affichant clairement sa volonté de faire péter les toits des salles de spectacles dans lesquelles le groupe se produit … Mais que fait la police américaine ma brave dame ?

C’est un rock à la fois classieux et brutal que nous propose le quintet d’Austin, mélangeant de grosses racines heavy avec d’autres plus punk et en tirant, à défaut d’une véritable identité, un petit cachet personnel qui ne manque jamais de convaincre. Force est de constater que c’est en mettant les potards bien au-delà du maximum légal que cette nouvelle volée de bois vert prend sa véritable dimension, celle d’un album en béton armé que l’on pourrait intercaler sans le moindre complexe entre « Highway To Hell », « Ace Of Spades » et « Rock’n’Roll Outlaw » grâce à des hymnes carrément irrésistibles comme « Roll Over », « Bonfire », « Devil Money » ou « Blood On The Radio ». La voix de McMaster rappelle forcément celle du modèle Bon Scott tandis que les riffs binaires et ancestraux, portés qu’ils sont par une section rythmique boulet de canon qui ne manque jamais la moindre occasion de plomber un morceau, mettent forcément tout rocker qui se respecte en émoi. Un poil d’engagement, beaucoup de second degré et des textes qui ne se perdent jamais en conjecture, une rock’n’roll attitude jamais remise et question et une véritable volonté de mettre le souk partout où il branche les amplis, c’est ce qui fait avancer Broken Teeth contre vents et marrées dans un état où l’électricité n’est pas forcément toujours aussi judicieusement utilisée. Appuyer sur play quand « Electric » est dans la platine, c’est l’assurance de se voir immédiatement foudroyé par une décharge de rock’n’roll ! Ne venez pas nous dire ensuite que vous n’aviez pas été prévenus …